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Fête des rameaux 2025 à Yopougon : le père Landry Danho de la chapelle du CHU a invité les fidèles à assumer leurs fautes et faiblesses

Une vue des fidèles présents à cette célébration.
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Les chrétiens catholiques de la chapelle du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Yopougon à l’image de leurs coreligionnaires de Côte d’Ivoire voire du monde ont marqué, le dimanche 13 avril 2025 le coup de la célébration, des rameaux dans la joie et l’allégresse. A cette occasion, le père Landry Danho curé de cette chapelle Notre Dame de l’Espérance a invité les fidèles à apprendre, à l’image de Judas et de Simon Pierre, à accepter et assumer leurs fautes et faiblesses.

« Sois béni toi qui viens tout rayonnant de ta beauté hosanna, au plus haut des cieux… », c’est les premières paroles du chant d’entrée de cette messe, symbolisant l’entrée triomphale de Jésus à Christ. Ce chant est concomitamment repris en cœur par les fidèles enthousiastes.

Aussi profitant de cette opportunité le père Landry Danho a invité les fidèles catholiques à apprendre à accepter et à assumer leurs fautes et faiblesses à l’image de Judas et Joseph.

Bien avant cette invitation, l’homme de Dieu a fait cette adresse aux fidèles. « Dieu nous aime, oui c’est vrai. Mais qu’est-ce que nous faisons pour l’aimer ? Dans l’image de Judas et de Pierre nous voyons que même si nous sommes attachés à Dieu, nous pouvons être victimes de ce que nous appelons la nuit de la foi », a indiqué le père Landry.

Pour lui, dans cette expérience de la nuit de la foi tout devient ténèbres. Or en croire le prêtre célébrant, l’homme au-delà cet état d’être, celui-ci est appelé à pouvoir se projeter vers cette lumière qui paraît si loin comme le bout d’un tunnel. « Oui, vivre l’épreuve de la nuit de la foi est donnée à chacun d’entre nous comme expérience de vie soit dans la maladie, la trahison, la calomnie, la diffamation et surtout dans l’ingratitude », a confié père Danho.

Comment pallier cette situation. Pour le prête c’est un impératif pour l’homme d’être en tout temps reconnaissant envers son créateur pour ce qu’il est. Parlant des hommes, Il pense que cet état d’être devrait également être systématique dans la relation des uns envers les autres.

« L’adage populaire le dit si tu ne veux pas être victime d’ingratitude ne fais pas le bien. Jésus nous le montre aujourd’hui. Car ceux-là mêmes qui criaient hier Jésus tu es notre sauveur c’est les mêmes encore aujourd’hui qui le piétinent », a déploré le curé de cette chapelle.

Il faut par ailleurs noter que les textes liturgiques de ce dimanche ont respectivement été tirés des livres d’Isaïe, de la lettre de Saint Paul apôtre aux Philippiens et de l’évangile de Saint Luc relatant le récit de la passion du Christ.

Hélène Aka

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