Zadi Théodore Gogoua est le président de la Fédération nationale d’Escrime de Côte d’Ivoire depuis le 22 octobre 2018 pour un mandat de quatre ans renouvelable. Dans cet entretien, il a dit prendre toutes les mesures possibles pour vulgariser ce sport méconnu des Ivoiriens. C’était à l’occasion de la journée internationale du sport universitaire célébrée le 20 septembre 2021.
Pourriez-vous nous présenter le sport dont vous êtes le président ?
C’est un sport de combat individuel qui se présente avec trois armes que sont le fleuret, le sabre et l’épée. Tout individu peut le pratiquer à partir de huit ans jusqu’à soixante-dix ans et plus.
Votre Fédération compte combien de clubs ?
Il faut dire que ce sport est arrivé ici il y a 15 ans. La Fédération compte 12 clubs dont huit à Abidjan, trois à San-Pedro et un à Bouaké
Ce sport est-il implanté dans nos universités ?
En partie oui mais pas totalement. Nous y pensons. Il a eu des démonstrations à l’université. Dans les lycées et collèges, nous allons poursuivre cela. Des universitaires et étudiants comme maitres d’armes.
Quelles sont vos perspectives ?
Faire connaitre ce sport à la population ivoirienne. Nous voulons faire une communication de masse autour pour amener les populations à savoir son existence, pourquoi pas ne pas le pratiquer (rire). Nous allons augmenter le nombre de licenciés, nous sommes à 400 licenciés, c’est peu.
Quelles sont vos stratégies de communication ?
Organiser les sorties en allant rencontrer les écoles. En organisant des activités et certains tournois.
Quelles sont vos difficultés ?
Nous n’avons pas de sponsor alors que nos tenues sont chères et lourdes. Nous saluons le ministre des sports pour ses soutiens. Les moyens ne suffisent pas.
Réalisée par : Salomon Siki