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Un atelier de renforcement de capacités des professionnels des médias sur la traite des êtres humains (TEH), organisé par l’Ong AVSI, a eu lieu le mardi 25 avril 2023 à Angré, dans la commune de Cocody. En effet, cet atelier sur la traite des êtres humains qui se situe dans le cadre du projet d’Appui à la lutte contre la traite des personnes dans les pays du Golfe de Guinée (ALTP) a eu pour thème « Accès à l’information et traite des êtres humains : implication des médias pour une information de qualité aux populations. »
Au cours de cet atelier plusieurs questions ont été abordées. Ce sont entre autres « quel est l’état actuel de la traite dans nos médias ? » ; « Quelle devrait être la place des médias dans la lutte contre la traite ? » ; « Quelle sont les actions concrètes que les médias devraient mettent en œuvre ? » Il faut dire que la traite des personnes est une violation des droits de l’homme et une forme de conduite criminelle. Et les nations unies ont adopté, le 15 novembre 2000 à Palerme, la convention contre cette forme de criminalité, dans le but de prévenir, punir cette autre forme d’esclavage. Et en Côte d’Ivoire ladite convention a été ratifiée par les autorités ivoiriennes en 2012.
Selon AVSI, en Côte d’Ivoire, la traite des personnes se présente sous plusieurs formes. Et les cas identifiés sont surtout l’exploitation de la main d’œuvre enfantine dans les plantations, les travaux domestiques et commerciaux dans les villes, la prostitution, le mariage forcé, etc.
Une formation sur la terminologie à utiliser pour décrire la traite, comment la représenter, a été enseignée aux hommes des médias par Dabo Adama, expert sur la traite des êtres humains. Et Adama Bakayoko, chef de service magazine à Radio Côte d’Ivoire, expert sur les migrations a, également, partagé son expérience sur la question. En Côte d’Ivoire, des organisations, comme des Ong AVSI, Union Européenne, CAIDP etc…sont dans un dynamisme d’un projet d’appuis à la lutte contre la traite des personnes dans les pays du Golfe de Guinée.
Il y a eu une série d’intervention pour situer l’importance de la presse afin de l’amener à contribuer à la prévention contre le phénomène de la traite des personnes. Il s’est agi de répond aux besoins exprimés et de faire des propositions en mettant l’accent sur la communication, le rôle de la presse dans le cadre de la sensibilisation, de la dénonciation et d’éducation, selon des cas.
Il a été déploré le désintéressement du sujet sur la traite des êtres humains dans les médias voire la méconnaissance de cette thématique par les journalistes. Aussi a-t-il été énuméré le désintéressement des journalistes et surtout le manque de communication des acteurs.
Ainsi, les médias et les journalistes ont été invités à s’impliquer fortement dans la lutte contre la traite des personnes. Parce qu’ils ont la capacité d’éduquer et d’informer. Entre autres actions demandées pour rendre la lutte effective et efficace, l’organisation des séances de formation, la production des grands genres, (enquêtes, interviews, reportages sur la thématique) la production des sketchs et caravanes, création d’un réseau professionnel des médias et même proposition de prix pour les meilleurs reportages sur la traite des êtres humains.
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Il faut noter qu’une projection de films sur la traite des êtres humains a mis fin à cet atelier.
Antoine Kouakou.
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