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Projet FAIR III : les capacités de 5 centrales syndicales renforcées sur le recrutement équitable…

Une des participants
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Un atelier de renforcement des capacités sur le recrutement équitable et le rôle des organisations syndicales de la cote d’ivoire a été organisé, du 27 au 28 novembre 2023, à Abidjan. Il a été coordonné par le projet FAIR III conduit par  l’Organisation internationale du travail (OIT) en collaboration avec la CGT France. Cet atelier a eu pour thème principal « Le recrutement équitable en matière de la migration régulière. »

Il s’est agi à cet atelier de  former et de renforcer les connaissances des représentants des confédérations syndicales de travailleurs ivoiriens sur le recrutement équitable, le travail forcé sur la migration régulière et la protection des droits des travailleurs en général. Aussi de Partager des matériels et outils pour animer le centre des migrants mis en place en Côte d’Ivoire et de partager des expériences et de bonnes pratiques pour développer et fournir des services pour les travailleurs migrants et le Renforcement du dialogue social sur les défis liés à la migration et mobilité de travail.

Alida N’Dri, coordinatrice du projet FAIR III à l’OIT

A la clôture dudit atelier, Alida N’Dri coordinatrice du projet FAIR III a indiqué que « ce projet fait la promotion de la migration en vue de la protection des travailleurs en général et des travailleurs migrants, en particulier. » Elle a précisé que « le recrutement équitable est un élément important dans la protection des migrants du moment où le recrutement équitable garantit un certains nombres de conditions pour la protection des travailleurs migrants. » Elle a ajouté que ce recrutement équitable obéit à 13 principes de façon générale contribuant à la protection du travailleur migrants.

La coordinatrice du projet FAIR III a dit que ce sont les 5 centrales syndicales des travailleurs ivoiriens (UGTCI, UNATCI, DIGNITE, FESACI et HUMANISM) qui étaient concernés par cet atelier sur le recrutement équitable et des principes de recrutement équitables afin qu’en 2024, ils puissent développer des activités en faveur du respect du recrutement équitable pour tous les travailleurs en générale.

Selon les informations émanant de cette rencontre, chaque année, ce sont environ 6 000 hommes et femmes migrants de l’Afrique occidentale qui vont vers des pays étrangers. Quant à la Côte d’Ivoire, elle occupe aujourd’hui la deuxième place des pays à fort taux d’immigration irrégulière. Aussi, selon les témoignages, les migrants se retrouvent confrontés à des conditions difficiles.

La délégation tunisienne.

A en croire cette rencontre, le recrutement équitable occupe une place importante dans les politiques de développement des pays. Et au niveau de la Côte d’Ivoire qui a adopté la politique d’ouverture en matière d’emploi des travailleurs migrants, le pays n’a pas développé une législation spécifique à cette catégorie de travailleurs.

Tanoh Honorat de la centrale syndicale UGTCI également coordonnateur de la plateforme des centrales syndicales sur la migration en Côte d’Ivoire et l’intersyndicale sur la migration de la main d’œuvre a dit être présents à cet atelier pour le renforcement des capacités des responsables syndicaux sur le recrutement équitable.

« Les Ivoiriens vont souvent à l’étranger. Est-ce qu’ils vont par rapport à leur formation de base ? Ou alors par rapport à leur qualification ? Sont-ils reclassés comme il faut ? Est-ce que les non nationaux qui sont en Côte d’Ivoire sont recrutés sur une base équitable ? Ce sont tous ces éléments qui nous réunissent ici afin qu’en tant qu’organisations de travailleurs, défenseurs originels des travailleurs nous puissions prendre notre part et mener la communication auprès des migrants comme les Ivoiriens qui vont à l’étranger », a-t-il expliqué.

Monsieur Tanoh Honorat, coordonnateur des 5 syndicats participants.

Au dire de Tanoh Honorat « un protocole de coopération entre la Côte d’Ivoire et l’Union générale des travailleurs de Tunisie (UGTT) a été signé. Et ce protocole permet de mettre ensemble, un ensemble d’éléments sur la table, comme le dialogue intersyndical, la protection des travailleurs migrants dans le corridor Tunisie-Côte d’Ivoire. » « Nous, en tant qu’organisations syndicales de Côte d’Ivoire, il nous appartient de nous approprier ce protocole afin que nous puissions, au niveau national, essayer de faire une mise en œuvre des recommandations de ce protocole et sur l’encadrement du Bureau international du travail (BIT), savoir quel type d’opération nous pouvons mener pour le bien-être des migrants, au niveau de la Côte d’Ivoire et de nos frères Ivoiriens qui sont à l’étranger », a-t-il conclu.

Les résultats attendus de ce projet émanant d’une vision commune doivent permettre de mettre en place un plan d’action commun des 5 organisations centrales pour 2024.

Antoine Kouakou

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