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Enseignement supérieur: les propositions de l’AGEECI pour une rentrée apaisée

Le conférencier, Yves Doh SGN de l'AGEECI principal animateur de cette conférence de presse pour parler des difficultés dans l'Enseignement supérieur pour la rentrée scolaire 2022-2023.
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L’Association générale des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (AGEECI) appelle les autorités à résoudre les problèmes dans l’Enseignement supérieur avant la rentrée académique 2022-2023. A cet effet, son secrétaire général national Yves Doh a animé une conférence de presse le mercredi 17 août 2022, dans la commune d’Adjamé. Cette conférence a tourné autour de trois (03) thèmes.

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Le principal thème est : « Rentrée académique 2022-2023 : Proposition de l’AGEECI pour un début d’année apaisé ». A ce principal thème, il a été adjoint deux (02) sous-thèmes. Le premier est relatif à « L’Enseignement supérieur ivoirien : Analyse des problèmes actuels et les perspectives pour une rentrée apaisée ». Le second sous-thème concerne : « Pourquoi ne faut-il pas adopter Trésormoney/Trésorpay dans toutes les opérations financières, désormais, au niveau de l’école ivoirienne ? »

Donnant les raisons de la formulation du thème principal, Yves Doh a indiqué qu’avec la fermeture des universités sur Abidjan du 1er au 12 août 2022, par certaines structures syndicales estudiantines sœurs, si l’on n’y prend garde, la rentrée académique 2022-2023 risque d’être perturbée. C’est pourquoi, il a suggéré que « mieux vaut prévenir que guérir ».

Les problèmes dans les universités 

Enseignement supérieur
La photo de famille après la conférence de presse.

Dans le cadre du premier sous-thème, Yves Doh a énuméré, au nom de son organisation, les problèmes susceptibles de compromettre la rentrée universitaire 2022-2023 s’ils ne sont pas traités. Ce sont a-t-il dit « l’inconséquence entre la date de tenue des préinscriptions pour les nouveaux bacheliers et la tenue de la 6ème édition de la journée nationale de l’orientation ; la faible capacité d’accueil dans les universités publiques au détriment des universités et des grandes écoles privées ; l’absence de places disponibles pour la première année dans les universités dans les UFR SHS et Droit à l’Université Jean Lorougnon Guédé de Daloa ; la question de l’utilisation de la plateforme Trésormoney/Trésorpay pour le paiement des frais universitaires et scolaires, ; les tests pour passer de la Licence au Master et du Master au Doctorat ; la question du quai du bus à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan Cocody et la question doctorale à l’Université Peleforo Gon Coulibaly de Korhogo (UPGCI).

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Pour le secrétaire général national de l’AGEECI, certains problèmes dans l’Enseignement supérieur ivoirien ont été pris en compte par leur Ministère de tutelle qu’est le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MESRS). Ce sont l’orientation des étudiants cette année en droit et SHS à l’Université Jean-Lorougnon Guédé de Daloa (UJ-LG-Daloa) et l’emplacement d’un nouveau site pour le quai de bus des étudiants se rendant à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody. Cependant, Yves Doh a dit n’être pas d’accord pour le nouveau site de bus car « cela risque d’empiéter sur les cours en faculté de Médecine juste à côté. » « Nous demandons que le quai reprenne son ancien emplacement », a-t-il lancé.

Enseignement supérieur.
Une vue des membres de l’AGEECI et des invités venus apporter leur soutien à cette organisation estudiantine.

Concernant le règlement des autres problèmes, le secrétaire général national de l’AGEECI a souhaité que cela se fasse dans un dialogue avec toutes organisations syndicales des étudiants qui défendent les intérêts moraux et matériels des étudiants ivoiriens. « Faute de quoi, à la prochaine rentrée, l’AGEECI se donnera les moyens adéquats pour se faire entendre », a prévenu le conférencier. Les autres problèmes, a rappelé Yves Doh, sont « le probable test entre la Licence, le Master et le Doctorat ». Il a été catégorique à ce sujet. « Nous disons non. Au contraire, il faut ouvrir le Doctorat pleinement à l’Université Peleforo Gon Coulibaly de Korhogo après plus de 10 ans de fonctionnement », a-t-il suggéré.

Trésormoney/Trésorpay, des solutions pour toutes les inscriptions en ligne

Pour le paiement des frais d’inscription en ligne des nouveaux bacheliers 2022, par le biais de Trésormoney/Trésorpay, l’AGEECI a, par la voix de son premier responsable, réclamé que cela s’étende aux frais de paiement des inscriptions dans toutes les universités publiques et grandes écoles privées recevant les affectés de l’Etat ainsi qu’au paiement des bourses et secours financiers des étudiants.

Il a justifié cette position de promotion de Trésormoney/Trésorpay par le fait que « l’adoption de ces deux produits nous permettra de mieux contrôler les flux financiers au niveau de l’Ecole ivoirienne » « Cela empêchera la corruption et les dessous de table que  dépose certaines grandes écoles afin de recevoir plus d’affectés de l’Etat », a affirmé Yves Doh. Aussi, l’une des raisons du choix des produits Trésormoney/Trésorpay est que, selon l’AGEECI cela « permettra le paiement unique de frais unique d’inscription pour toutes les grandes écoles privées qui ont des affectés de l’Etat. Car depuis lors, cela est décidé mais difficilement applicable dans la faisabilité. »

Le conférencier a, par ailleurs, soutenu que « vu ces avantages qu’offre Trésormoney/Trésorpay, il faciliterait les transactions et permettrait à l’Etat de Côte d’Ivoire de mieux contrôler les recettes fiscales. » Aussi, le secrétaire général national, Yves Doh, a suggéré l’adoption totale de ces produits de paiement en ligne au Ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA). « Il faut confier l’exclusivité de l’inscription en ligne, du paiement des frais d’examen au secondaire et d’affection en sixième à Trésormoney/Trésorpay. Cela y va de l’intérêt de la Côte d’Ivoire mais plus de la Direction du Trésor et de la comptabilité publique », a précisé le conférencier.

Il faut noter que, l’AGEECI a été soutenue lors de cette conférence de presse pour parler des problèmes dans les universités et les solutions y afférentes par l’Association des étudiants boursiers de Côte d’Ivoire (AEBCI).

Benoît Kadjo

 

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