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Contestation des résultats électoraux : la CEI menace des candidats

Elle dit non aux candidats qui contestent les résultats électoraux sans fondement.
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En plein reforme, la Commission électorale indépendante (CEI) veut mettre un terme à la contestation des résultats électoraux. En effet, l’institution en charge des élections en Côte d’Ivoire dit en avoir assez de la contestation des résultats électoraux et accusation sans fondements des candidats perdants une fois les résultats proclamés.

« Nous sommes en train de préparer une loi pour sanctionner ceux qui se plaignent de leur score s’ils ne détiennent pas d’éléments de leur accusation », a déclaré le jeudi 30 juin 2022 Mme Yoli Bi Margueritte, du Ministère de la Famille de la femme, des affaires sociales et de l’Enfance lors d’un atelier bilan sur la lutte contre la désinformation dans le processus électoral en Côte d’Ivoire.

« C’est inadmissible que chaque fois, on ait des gens qui contestent leur score sans en apporter la moindre preuve de la fraude qu’ils avancent », s’est-elle indignée. Pour elle, il est temps de mettre un terme à des pratiques qui, non seulement, ternissent l’image de l’institution mais portent aussi un coup à l’honorabilité de ceux qui la dirigent.

Le FPI d’Affi N’Guessan et l’UDPCI de Mabri Toikeuse partagent cet avis. Ils appellent tous à la mise en œuvre d’un cadre réglementaire pour une lutte efficace contre la désinformation en Côte d’Ivoire. « Qu’un cadre légal soit mis en place pour lutter efficacement contre les Fake News. Quelles sont ces histoires d’influenceurs et de lanceurs d’alertes ? », s’est offusquée Mme Blehidé Pierrette du Front populaire ivoirien.

« Quand on est dans le faux, il faut sanctionner même si on est ministre », a renchérie Mme Soro Fara épse Coulibaly de l’UPDCI, vice-président du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC)

Le mercredi 06 juillet 2022, le conseil des ministres répondant à la requête de l’opposition de reformer l’institution, a adopté un projet de loi portant modification de la loi n° 2001-634 du 9 octobre 2001 portant composition, organisation, attributions et fonctionnement de la Commission Electorale Indépendante (CEI).

Ce projet de loi crée deux (02) nouveaux postes de membres de la Commission centrale de la CEI et de commissaires locaux. Ces postes seront dévolus l’un à une personnalité proposée par le parti au pouvoir et l’autre à une autre désignée par l’opposition politique.

Il institue aussi un quatrième poste de vice-président au sein du bureau de la Commission Electorale Indépendante.

Ainsi le gouvernement donne le ton d’une reforme solide de la loi sur la CEI.

Info: Artici.info

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