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Cacao-culture ivoirienne: l’OIT lance la phase2 du projet à impact social

La photo de famille des participants au lancement de la phase 2 du projet à impact social sur la lutte contre le travail des enfants dans la cacao-culture ivoirienne.
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La question du travail des enfants dans la cacao-culture ivoirienne continue de susciter des intérêts. En effet, le mercredi 28 septembre 2022 a eu lieu à Abidjan-Plateau, l’atelier de lancement de la phase 2 de l’étude de faisabilité pour la conception d’un contrat à impact social pour lutter contre le travail des enfants dans la chaîne de valeur du cacao en Côte d’Ivoire.

Cacao-culture ivoirienne.
Frédéric Lapeyre, directeur du Bureau pays de l’OIT en Côte d’Ivoire, au micro, lors de l’ouverture de l’atelier.

A cet effet, c’est Frédéric Lapeyre, directeur pays du Bureau international du travail (BIT),  qui, au nom de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et du gouvernement ivoirien, a procédé à l’ouverture des travaux.

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Il a fait la genèse de ce projet pour trouver des solutions au travail des enfants dans la cacao culture ivoirienne dont la phase 1 a été menée de mars 2020 à février 2021 et a conclu qu’un contrat à impact est faisable avec comme entre autres  solution, les cantines scolaires et une éducation de qualité. Pour Frédéric Lapeyre, la phase 2, née après le renforcement des capacités des mandants (Gouvernement de la Côte d’Ivoire, organisations des employeurs représentées par CGECI, organisation des travailleurs représentée par les 5 centrales syndicales), va permettre de trouver les instruments pour la mise en œuvre du financement dudit projet.

Pour le patron de BIT en Côte d’Ivoire, vu que le contrat à impact est un instrument financier assez nouveau, il fallait bien évaluer les risques et opportunités que présentent les mécanismes de financement innovants et veiller à ce que ceux-ci tiennent pleinement compte des normes internationales du travail et du dialogue social et comportent les garanties appropriées requises pour la prestation des services publics et la protection des bénéficiaires. Pour cela, il a fait savoir que les participants à cet atelier ont un rôle fondamental à jouer.

A cet effet, Frédéric Lapeyre a demandé aux uns et aux autres de partager leurs préoccupations et leurs expériences pendant cet atelier pour des résultats plus probants. Mais aussi, il les a invités à s’approprier ce nouvel instrument et à le promouvoir.

Il faut noter que cet atelier a pour objectifs de présenter aux parties prenantes les activités de la phase 2.  les résultats attendus et le chronogramme de mise en œuvre ; de passer en revue les deux modèles d’intervention retenus pour le contrat à impact social lors de la phase 1 et discuter des modalités de mise en œuvre ; d’engager les discussions concernant le processus de sélection des prestataires de service pour les deux interventions ; de planifier un atelier technique de partage d’expérience de certaines organisations en vue de renforcer la conception des interventions de cantines scolaires et de qualité de l’éducation…

Cette activité, faut-il le souligner, constitue une contribution de l’OIT à la mise en œuvre du Plan d’Action National (PAN) 2019-2021, du gouvernement ivoirien, de lutte contre la traite, l’exploitation et les pires formes du travail des enfants en Côte d’Ivoire. Ce projet pour lutter contre le travail  des enfants dans la cacao-culture ivoirienne, dont la mise en œuvre a été confiée au cabinet conseil iGravity est financé par le gouvernement des Pays-Bas. Cela dans le cadre du projet Accélérer l’action pour l’élimination du travail des enfants dans les chaînes d’approvisionnement en Afrique (ACCEL AFRICA).

Aussi faut-il souligner que les contrats à impact social (“social impact bond”) sont un moyen innovant de financer le développement international. Ils sont entièrement axées sur les résultats et ont le potentiel de mobiliser des capitaux philanthropiques privés pour relever certains des plus grands défis mondiaux tels que la lutte contre le travail des enfants dans la cacao culture, les pires formes de travail des enfants…

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Plusieurs structures ont pris part à cet atelier de lancement de la phase 2 de l’étude de faisabilité pour la conception d’un contrat à impact social pour lutter contre le travail des enfants dans la cacao-culture ivoirienne. Il s’agit des représentants de structures issues du Ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation, des représentants de coopératives agricoles, d’ong et structures internationales intervenant dans le domaine de l’éducation, d’entreprise productrice de chocolat…

Benoît Kadjo

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