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Obsèques de Flavie Kéké et son fils : le REDICI aux côtés de la famille

Une forte délégation du REDICI et de sa présidente étaient à Ahoutoué, à Alépé pour les obsèques de Flavie Kéké, l'institutrice et directrice d'école assassinée avec son fils à Man en novembre dernier.
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La présidente nationale du Réseau des dynamiques institutrices de Côte d’Ivoire (REDICI) et des membres dudit réseau ont pris une part active aux obsèques de l’institutrice et directrice d’école,  Kéké Layoh Flavie et son fils samuel, tous deux atrocement assassinés le samedi 18 novembre 2023 à Gbatongouin (Man) sur son lieu de service. Ces obsèques ont eu lieu du vendredi 15 au samedi 16 décembre 2023 à Ahoutoué dans le village natal de la défunte dans le département d’Alépé.

 

La présidente du REDICI était physiquement présente à Ahoutoué.

Plusieurs autorités ont fait le déplacement dont en particulier, la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Prof Mariatou Koné, les autorités préfectorales, les syndicats du secteur éducation formation, les autorités traditionnelles… A cette occasion, pour cet ultime hommage, Sepi Emma Nadège Epse Diabagaté a confié à l’hebdomadaire L’Ecole que le REDICI est allé pleurer un membre, une institutrice.

« Le REDICI te pleure, Flavie et dit « plus jamais de VBG » sur une institutrice sur son lieu de service », a dit la présidente du REDICI. Il a, par ailleurs été question, pour la présidente du Sepi Emma Nadège et ses camarades qui ont effectué nombreuses le déplacement à Ahoutoué de marquer visiblement leur compassion à la famille biologique et éducative de la directrice Flavie Kéké. A cet effet, elles ont tenu à faire des dons en nature et en espèce, en vue de marqué leur solidarité au compagnon de la défunte et à sa famille biologique en ces moments difficiles qu’ils traversent.

« Nous appelons nos sœurs institutrice à l’apaisement et au calme. Nous avons toutes décrié les conditions de vie de travail des institutrices et nous estimons que le cas de Flavie qui a touché plusieurs personnes, même en dehors de nos frontières, marquera une révolution positive dans la considération et l’attention que les autorités porteront désormais aux enseignants et en particulier aux institutrices et instituteurs sur leur lieu de service », a confié la présidente du REDICI. Elle n’a également pas manqué de lancer un appel.

« Nous croyons en notre justice. Et nous pensons que la loi sera appliquée dans toute sa rigueur sur les coupables du cas Kéké et sur tous autres individus qui se rendront coupables de VBG sur les enseignants en poste dans des zones reculées », a-t-elle lancé.

Benoît Kadjo

Info : Sercom

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