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Lutte contre le paludisme: les Rois et chefs du Haut Sassandra interpellés

La photos de famille des chefs et des autorités après la conférence de sensibilisation à la lutte contre le paludisme dans le Haut Sassandra.
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Dans le cadre de la lutte contre le paludisme, Agui Zadi Agui Célestin, chef du Plaidoyer du Réseau des organisations de lutte contre le paludisme de Côte d’Ivoire (ROLPCI) et Kehi Raymond Basile Bienvenu, assistant Programme plaidoyer, ont animé une rencontre, le vendredi 12 mai 2023, à la salle de Préfecture de Daloa. Cette rencontre était à l’attention des Rois chefs traditionnels et toutes les têtes couronnées. Pour la mise en œuvre de ce que le président de leur Directoire, Nanan Amon Tanoé a dit.

La table des officiels lors de la conférence sur la lutte contre le paludisme ayant pour cible chefs et têtes couronnées du Haut-Sassandra.

« Nous sommes à Daloa dans le cadre de la lutte contre le paludisme. Depuis 2021, nous avons fait un plaidoyer auprès du président du Directoire des Rois et Chefs traditionnels pour qu’ils puissent nous accompagner dans la lutte contre le paludisme en Côte d’Ivoire. C’est ainsi que le 14 décembre 2021, il a signé une attestation d’engagement pour pouvoir appuyer le Ministère de la Santé dans cette lutte contre le paludisme.

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Et cet engagement étant signé, le ROLPCI en tant que structure chargée du plaidoyer, il fallait vulgariser cette attestation-là, auprès de leurs membres d’abord au niveau régional et au niveau départemental. Nous sommes dans la Région du Haut Sassandra pour pouvoir leur porté cette information afin qu’ils puissent se mettre dans la lutte contre le paludisme »,  a indiqué Agui Zadi Gui Célestin aux journalistes, à la fin de cette rencontre.

« Nous sommes venus dire aux Rois, chefs et à toutes les têtes couronnées que le paludisme est très dangereux. Le paludisme, d’abord, c’est la première cause de consultation dans nos centres de santé. Vous pouvez avoir une crise de palu et dans les heures qui suivent si vous ne prenez garde vous pouvez trépasser. Donc nous leur demandons de faire passer l’information afin que les communautés, les populations de leurs régions puissent utiliser les moyens de prévention.

C’est à dire utiliser les moustiquaires imprégnées, des insecticides dans leurs maisons, nettoyer autour de leurs maisons, rendre leurs cadres de vies propres, demander aux mamans des enfants de moins de 5 ans dès les premiers signes de palu de se rendre à l’hôpital, demander aussi aux  femmes enceintes d’aller à l’hôpital pour que les agents de santé puissent prendre en charge leurs grossesses », a-t-il poursuivi.

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Aussi n’a-t-il pas de lancer un message dans lequel a-t-il dit « nous demandons aux chefs de village de faire en sorte pour que, ce que le président de leur Directoire a dit soit mis en œuvre et que le palu s’éloigne de nos populations, de nos villages, de nos enfants, de nos femmes et de nos parents. Une fois que cela est fait nous pensons que nous pouvons atteindre l’objectif qui est d’éradiquer le palu d’ici 2025. » Le préfet de Région était représenté par son secrétaire général n°1.

Donatien Zean, à DALO

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