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Journée internationale du Reggae 2025 : Quand l’Ong Jah Live fait de Grand-Bassam le centre de l’organisation officielle

La photo de famille de la cérémonie officielle.
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Chaque 1er juillet, le monde entier célèbre le reggae, musique et mouvement nés en Jamaïque. En Côte d’Ivoire, c’est la ville historique de Grand-Bassam qui a abrité la célébration de cette journée, à l’initiative de l’Ong Jah Live Art, Culture et Environnement, le 1er juillet dernier, à l’esplanade de la Mairie. Cette 5è édition du festival reggae, l’Ong l’a voulue grandeur nature, et la ville de Grand-Bassam s’est imposée comme le lieu officiel de la célébration nationale en Côte d’Ivoire.

Sur l’esplanade de la Mairie, où les artistes et mélomanes se sont donnés rendez-vous, les sons puissants du reggae ont résonné, porteurs d’un message universel de paix, d’éducation et de résilience. Cette édition 2025 a mis ensemble musique, plaidoyer culturel et action sociale à travers la remise de produits sanitaires et hygiéniques, dans une atmosphère de solidarité et d’unité, en présence de nombreuses personnalités.

La marraine recevant un présent.

Dans son allocution, le commissaire général de l’événement, Rose Ebirim épse Fiankan, présidente de l’ong Jah Live, a réaffirmé la portée éducative et humaniste du reggae. « Le reggae, c’est une éducation sans frontières. Il enseigne la dignité, la résilience, la foi en un avenir meilleur. Il éveille les consciences (…). Chaque texte est une leçon, chaque mélodie est un appel à la paix, à la justice, à l’éducation, à l’amour et au social », a-t-elle fait savoir.

La présidente de l’ong Jah Live n’a pas manqué de rendre hommage aux artistes, icônes du reggae en Côte d’Ivoire. Aussi, le commissaire général, Rose Ebirim épse Fiankan a salué les soutiens multiples, institutionnels et non, les acteurs culturels, les bienfaiteurs et les partenaire Maximum 100% Energy, et Solibra, tout en lançant un appel à toutes les autorités pour renforcer leur accompagnement à la culture locale.

Au nom du premier magistrat de la commune, le conseiller municipal Méïté Aboubacar a salué le dynamisme de la présidente et son équipe. Il a réaffirmé l’engagement du maire Jean-Louis Moulot à accompagner l’activité. « Le reggae est une voix qui parle de justice et d’amour. Ici à Grand-Bassam, nous défendons ces idéaux », a-t-il déclaré.

Quant à la marraine de la 5è édition, Acka Dagri Généviève, promotrice des 24 Heures Reggae, elle a dit toute sa fierté de voir cette célébration prendre de l’ampleur au fil des années. La marraine a donc salué la résilience du commissaire général, Rose Ebirim épse Fiankan, présidente de l’Ong Jah Live.

Remise de kits hygiéniques et de moustiquaires aux populations par le commissaire général.

Même son de cloche pour Alexis Coulibaly et Djoudé Cissoko, représentant respectivement le secrétaire de la Commission nationale pour l’UNESCO, et le directeur régional de la Culture et de la Francophonie du Sud-Comoé. Tous ont souligné le rôle de cette musique dans la société. Selon Alexis Coulibaly, il est important de redorer l’image du reggae, vu son rôle.

Signalons que cette célébration autour du thème : « L’impact du reggae sur l’éducation, le social et la sensibilisation dans la ville patrimoniale de Grand-Bassam », a vu la distribution de moustiquaires et des produits d’hygiène aux populations. D’autres activités meubleront ce festival jusqu’à la date du 06 juillet 2025.

Hipson Kanon

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