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Grand-Bassam : des résidents et propriétaires de la Cité MED appellent au secours

Une vue de la décharge en feu.
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Les propriétaires et résidents de la Cité Mutuelle estudiantine de développement (Cité MED) de la ville balnéaire de Grand-Bassam sont en détresse. Ils lancent un cri du cœur aux autorités locales, gouvernementales voire compétentes face à certaines situations qu’ils jugent compromettantes et qui agiraient négativement dans leur vécu quotidien.

Réunis en association, ils ont déjà tiré la sonnette d’alarme auprès du Ministère de la salubrité face aux différents désagréments dont ils disent être quotidiennement victimes. D’abord, l’une des raisons qui met à mal le vécu de ces propriétaires et riverains de ce quartier de Grand-Bassam, serait l’existence d’un dépotoir sur l’une des parcelles de ladite cité.

Un dépotoir devenu une décharge d’ordures considérée comme un vrai danger pour la santé et la vie des riverains

A en croire le collectif des résidents, cela fait plusieurs années déjà que cette parcelle est devenue un dépotoir d’ordures de tous ordres. Pis aujourd’hui, ce dépotoir de fortune s’est transformé en une décharge d’ordures, où s’opère apparemment le tri de déchets qui y sont affectés. Pour les riverains, il n’a jamais été question dans le cahier de charge, de l’existence d’un dépotoir encore moins une décharge d’ordures ménagères.

Ce que les résidents et propriétaires déplorent, c’est les conséquences liées à l’existence d’une telle décharge. D’abord, la pollution de l’air à respirer et la contamination des sols quand l’on sait que lors des inondations qui sont fréquentes à Grand-Bassam, ce sont les eaux usées qui circulent dans tous les sens. Et cette situation ne met pas à l’abri adultes et enfants du quartier. Aussi, ces habitants de la cité MED estiment que l’une des conséquences de l’existence de cette décharge est qu’à la longue cela pourrait agir sur la nappe phréatique permettant d’être servir en eau potable.

La décharge vue sur un autre angle.

Pour le collectif des résidents, l’existence de cette imprévue décharge constitue bel et bien un danger pour les populations environnantes en citant un exemple palpable. Il s’agit d’un fait déplorable qui a eu lieu dans la nuit du 22 au 23 juillet 2025. « Les déchets qui y étaient entreposés, ont pris feu ; volontairement ou involontairement, nous l’ignorons », a confié l’un des membres du collectif.

Il a, par ailleurs relevé que « ce feu a provoqué des émanations désagréables voir agressives ressenties par le voisinage, à plusieurs dizaines de mètres. » Aussi dénonce-t-il le fait que « le plus inquiétant est apparu lorsque des munitions ont explosé sur le site. » Ces détonations de cartouche d’armes à feu ont été justifiées par le fait que le lendemain, plusieurs douilles de cartouche ont été retrouvées à plusieurs dizaines de mètres autour de ladite décharge considérée comme illégale où s’est produit l’incident.

Selon certaines réactions, ces douilles de cartouches d’armes à feu ayant explosé dans le feu ont été projetées sur des propriétés environnantes. Ce qui serait une véritable menace pour les riverains. Aujourd’hui, les propriétaires et résidents se posent plusieurs questions face à l’existence de cette décharge. L’existence de celle-ci a-t-elle été autorisée par les autorités compétentes ? Le propriétaire de la parcelle servant à cette activité dangereuse pour la santé des riverains est-il d’accord pour ce type d’activité sur sa propriété ?…

Selon certains témoignages, ces détonations de cartouches d’armes à feu, dont l’on ne sait pas encore la provenance et les raisons ont entraîné des impacts négatifs et traumatisants sur certains habitants dont des tous petits en particulier. A titre d’exemple, une fillette aurait perdu l’usage de la parole depuis ce triste incident.

La nuisance sonore, un désagrément pour les riverains     

En dehors de cette existence de décharge, véritable problématique pour la santé physique des habitants de la cité MED de Grand-Bassam, selon les informations, à notre possession, l’autre problème qui indisposerait les riverains serait la nuisance sonore émanant des appels à répétition pour la prière dans les 3 mosquées de la cité.

En effet, pour cette cité de plus d’une centaine de résidence, il existe déjà 3 mosquées dont une grande et deux petites. Et ces mosquées seraient distantes l’une de l’autre de quelques dizaines de mettre seulement. Alors qu’ils disent ne pas être contre l’existence de ces mosquées encore moins contre la religion qui y est pratiquée, les riverains et certains propriétaires déplorent cependant, la nuisance sonore émanant de ces 3 mosquées.

Car c’est ensemble que ces mosquées appellent à la même heure, ou au même moment pendant les heures de prières avec un son très élevé de hauts-parleurs servant aux dits appels par les muezzins. Ainsi, c’est un véritable cri du cœur que lancent les résidents pour qui, ces sons élevés constituent de véritables troubles-faits du sommeil ou des entraves aux repos surtout à des heures où ils en ont besoin.

Alors loin de souhaiter la suppression ou la fermeture de ces mosquées, même si leur existence ne fait pas partie des cahiers de charges, les riverains et certains propriétaires proposent deux alternatives. La première est qu’ils demandent aux responsables de ces trois mosquées d’harmoniser les heures d’appels à la prière en les faisant par alternance.

C’est-à-dire qu’ils demandent aux différentes mosquées d’avoir leur jours ou semaine d’appel au lieu de le faire tous en même temps chaque jour. Aussi demandent-ils que la sonorité soit réglée à une proportion pouvant donner satisfaction aux fidèles des dites mosquées et aux autres riverains qui ne sont pas concernées par cette religion, surtout pendant la nuit.

L’autres proposition, pour le respect du voisinage et le respect de la loi contre les nuisances sonores, le collectif des résidents demande que les fidèles s’inspirent des applications numériques qui, une fois, installées permettent aux fidèles d’être avertis à temps pour remplir leurs obligations religieuses quotidiennes.

Pour les riverains et propriétaires de la cité MED de Grand-Bassam, ils ne sont aucunement contre qui que ce soit. D’où leurs appels aux autorités gouvernementales et locales à se pencher sur leur situation afin de favoriser et créer un véritable environnement de quiétude où le vivre ensemble dans le respect mutuel est une réalité. Dossier à suivre.

Benoît Kadjo

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