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La 7è édition du festival Sud-Comoé Agnintiè, rendez-vous culturel, touristique et économique majeur, s’est tenue du 7 au 16 février 2025 à Aboisso, capitale régionale. Le vendredi 14 février, le stade omnisport Eugène Aka Aouélé d’Aboisso, a abrité la cérémonie officielle qui a vu la présence du premier ministre, Robert Beugré Mambé, haut patron, la présidente du Sénat ivoirien, Kandia Camara, marraine de cette édition, et d’un parterre de personnalités du pays et de la région.
Cette année, le thème principal est « Chefferie coutumière et dévolution du pouvoir traditionnel dans le Sud-Comoé : état des lieux et réflexions prospectives ». En consacrant cette édition aux rois et chefs traditionnels, selon le président Eugène Aka Aouélé, c’est les célébrer, c’est reconnaitre toute l’auguste dimension de la posture qu’ils occupent et l’autorité qu’ils incarnent, et surtout de bénéficier de leurs bénédictions pour la suite du chemin et pour un avenir prospère et prometteur pour la région.
Pendant deux jours, des réflexions ont été menées sur le thème, et les résultats ont été remis au premier ministre par le président du Conseil régional, Dr Eugène Aka Aouélé, par ailleurs président du Conseil Économique, Social, Environnemental et Culturel (CESEC). Les rois et chefs traditionnels ont reçu des mains des autorités présentes à la cérémonie officielle leurs diplômes de participation au colloque.
« La chefferie coutumière en Côte d’Ivoire a une longue histoire, marquée par des transformations sociales, politiques et économiques. Dans le Sud-Comoé, les chefferies ont évolué pour s’adapter aux changements sociétaux tout en conservant leur autorité et leur légitimité. Les Rois et Chefs traditionnels sont impliqués dans l’administration des territoires, en collaboration avec les autorités administratives », a déclaré Dr Eugène Aka Aouélé.
Les félicitant, le président Aka Aouélé a souligné qu’ils demeurent les gardiens de des patrimoine culturel, les protecteurs de des traditions et les piliers de des communautés. « Votre rôle est inestimable et mérite d’être reconnu et célébré. Je tiens à vous féliciter pour le travail remarquable que vous accomplissez. Vous avez su adapter vos responsabilités traditionnelles aux réalités contemporaines, tout en préservant l’essence de nos valeurs et de nos coutumes », a-t-il ajouté.
Il a, par ailleurs, adressé ses sincères remerciements au président de la République, Alassane Ouattara, pour sa très haute vision de la valorisation et de la pérennisation des sociétés traditionnelles, ainsi que des valeurs ancestrales. Aussi, au nom des populations du Sud-Comoé, il a traduit sa gratitude aux illustres personnalités invitées, avec à leur tête, le premier ministre Robert Beugré Mambé.
Pour sa détermination au travail, sa loyauté, sa proximité et son esprit de manager, et surtout pour le travail abattu dans la région, le président Eugène Aka Aouélé a été félicité par le premier ministre et la présidente du Sénat. Pour la présidente Kandia Camara, les peuples du Sud-Comoé, à travers leurs riches patrimoines ont de quoi à donner aux rendez-vous du donner et du recevoir.
Quant au premier ministre Robert Beugré Mambé, il se dit heureux de prendre part à ce grand rendez-vous culturel, artistique, économique et touristique annuel qu’est le festival Sud-Comoé Agnintiè. Après avoir félicité AKa Aouélé, il a transmis trois messages importants du président Alassane Ouattara : Le Sud-Comoé a bénéficié et bénéficiera de grands investissements qui changeront son visage ; le Sud-Comoé recèle de nombreuses potentialités et beaucoup de choses seront entreprises dans la région ; les Rois et Chefs traditionnels sont précieux pour leur travail de proximité.
Dans un élan de solidarité, la population a offert des dons aux officiels, et en retour, la présidente du Sénat a fait un don de 3 millions de francs CFA, tandis que le premier ministre a remis 20 millions de francs CFA au nom du Chef de l’État. Au-delà de son aspect festif, le festival Sud-Comoé Agnintiè a une fois encore démontré son impact en tant que catalyseur du développement régional.
Hipson Kanon
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