topheader

Décrispation de la vie politique ivoirienne: Philippe Gnoumé appelle à la prise d’une loi d’Amnistie

96
S'inscrire à la newsletter

- Advertisement -

Listen to this article

La nouvelle de la libération des proches de Laurent Gbagbo et de Guillaume Soro à travers une grâce présidentielle du président Alassane Ouattara a suscité des réactions aussi bien au sein de la société civile qu’au niveau des politiciens.

Car après l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football dénommée CAN TotalEnergies 2023 en terre ivoirienne, qui a vu le sacre des Pachydermes ivoiriens avec une troisième étoile pour le pays, un vent nouveau d’union, de fraternité et de patriotisme souffle sur la Côte d’Ivoire et son peuple.

Et quoi de plus normal d’apprendre une telle nouvelle de libération qui augure d’une réelle décrispation politique et de réconciliation. Depuis la crise de 2010, tous sont unanimes qu’en politique, il souffle sur la Côte d’Ivoire, un vent de crispation surtout après l’envoi de Laurent Gbagbo et Blé Goudé à la Haye et le cas Guillaume Soro dont des proches sont incarcérés et lui-même pourchassé par un mandat d’arrêt international.

Philippe Gnoumé en page PDCI-RDA.

Aussi, il existe encore, au niveau de l’opposition, surtout au niveau des proches de Gbagbo, suite à la crise de 2010-2011, des prisonniers considérés comme des prisonniers politiques qui croupissent encore dans les geôles ivoiriennes. Depuis lors, des voix se sont levées pour demander au pouvoir du président Alassane Ouattara, de libérer ces prisonniers avant et après l’arrivée de leur leaders Laurent Gbagbo de Haye au nom de la réconciliation, de la cohésion sociale et de la paix.

C’est donc de bonne guerre que les Ivoiriens ont appris la libération de Soul To Soul, de Dogbo Blé Brunot et 49 autres prisonniers de la crise postélectorale proches de Laurent Gbagbo ainsi que des proches de Guillaume Soro. Cet acte n’est pas resté indifférent à Philippe Gnoumé, cadre et militant du PDCI-RDA, membre du Bureau politique et délégué de ce parti septuagénaire ivoirien.

« Pour une bonne décrispation de la vie politique nationale, le président Alassane Ouattara doit aller plus loin en prenant une loi d’Amnistie pour tout le monde », a-t-il indiqué dans l’une de ses interventions sur les réseaux sociaux.

« Hier à l’annonce de la libération des pro-Gbagbo et pro Soro toute la population ivoirienne a poussé un ouf de soulagement. Mais il doit aller au-delà », a-t-il suggéré. Aussi a-t-il ajouté que le président Ouattara ne devait pas « oublier les autres personnalités politiques ivoiriennes telles que l’ex-maire du Plateau, Noël Akossi Bendjo « pour qu’il jouisse de ses droits civils et politiques. »

Concernant le cas Bendjo, après un exil de 3 ans en Europe, ce dernier à la demande du président Bédié est rentré au pays. Cependant, ses comptes restent encore bloqués etc. « Monsieur le président, nous attendons de vous cette parole pour que la Côte d’Ivoire soit guérie totalement », a tenu à lancé dans un propos d’espoir, Philippe Gnoumé.

Benoît Kadjo

- Advertisement -

- Advertisement -

- Advertisement -

- Advertisement -