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Commune d’Adjamé : quand des usagers s’interrogent sur leur sécurité face à des travaux du District d’Abidjan

Des usagers sont obligés de passer par les barricades.
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Après l’opération de déguerpissement entrepris par le ministre gouverneur du District autonome d’Abidjan (DAA), Cissé Ibrahim Bacongo et son équipe, il y a quelque mois, le District est entré dans la phase d’exploitation des espaces libérés. Dans la commune d’Adjamé, le dispositif mis en œuvre pour commencer les travaux crée de véritables désagréments aux piétons et autres personnes qui foulent le sol de cette commune. C’est le cas aux alentours de la gare de la Société de transport abidjanais (SOTRA) communément appelé la ‘‘gare nord’’.  

« Eh, ils ont barré partout », se lamentait une passante, le jeudi 29 août 2024, à la vue des tôles érigées à la lisière de la voie de ce lieu qui était anciennement occupés par des commerçants de tout genre. Cette dernière qui faisait dos à la nouvelle gare routière d’Adajmé, cherchait à se frayer un chemin pour passer du côté de la gare nord. Mais visiblement, cette équation était difficile pour elle. Car il n’existe pas en ce lieu de trottoir pour la circulation des piétons.

A côté de cela, il y a eu le cas de deux autres femmes qui échangeaient entre elles en langue Malinké sur le sujet quand l’une demande  à la seconde si la construction de cette clôture en bordure de la route allait être effective. « Mais tu le vois bien. Ils ont commencé. Ils  vont terminer », a répondu la seconde interlocutrice. Celle-ci en veut pour preuve la présence bien palpable sur le terrain du matériel dont le chevron servant à monter le mur de tôles.

« C’est sûr que cette situation est compliqué pour nous tous mais l’est davantage pour les personnes d’un certain âge », a indiqué un jeune homme,  après avoir prêté main forte à une maman ne sachant quoi faire à cause de la clôture et de la chaussée difficilement traversable. Selon un autre témoignage d’une autre femme qui a gardé l’anonymat, elle dit avoir honteusement été  détournée par deux hommes en chasubles d’une route qu’elle voulait emprunter. « Non ce n’est pas ici marche le long de la chaussée et tu trouveras », confie-T-elle, furieuse.

Quoique ces actions entreprises par le District autonome d’Abidjan soient  louables, les populations et les usagers s’interrogent sur les dispositions qui ont été prises pour leur faciliter la vie. Car selon eux, les risques de jour comme de nuit sont perceptibles. A savoir les risques d’accidents et d’agressions, vu que, la nuit ces lieux ne sont pas éclairés.

Hélène AKa

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