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Côte d’Ivoire : des organisations patronales en conclave pour trouver des solutions à la fourniture de main d’œuvre de qualité

La photo de famille des participants à l'ouverture de cet atelier de l'OIT à Grand-Bassam.
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L’Organisation international du travail (OIT) organise, du 12 au 15 mars 2024, à Grand Bassam, un atelier de renforcement de capacité des organisations représentatives des employeurs dans la mise en œuvre d’un dispositif de développement d’un apprentissage de qualité en Côte d’Ivoire.

Il s’agit de renforcer les compétences de 33 membres des organisations représentatives des employeurs et des comités de branches professionnelles sur le processus d’opérationnalisation d’un apprentissage de qualité. D’autres structures telles que l’Agence emplois jeunes, la Direction de l’apprentissage et de l’insertion professionnelle (DAIP), l’ANADER et CI-PME sont bénéficiaires de cette formation.

La nouvelle directrice du Bureau-Pays de l’OIT pour la Côte d’Ivoire micro en main lors de son intervention.

Aussi, au nombre des objectifs de cet atelier, il faut mentionner le fait d’informer les membres des organisations représentatives des employeurs sur les enjeux de la recommandation 208 sur les apprentissages de qualité, dans l’optique de la pérennisation des acquis du projet : renforcer les capacités des acteurs sur la méthodologie d’élaboration d’un projet collectif d’apprentissage et sa gestion. Et de mettre en relief les avancées en termes de politiques et programmes d’apprentissage en Côte d’Ivoire.

« C’est un atelier qui regroupe les organisations d’employeurs, et des agences publiques qui s’occupe de la formation professionnelle. C’est un projet initié par l’OIT, le projet Agro YOUTH. C’est un projet qui est mis en œuvre dans la région du nord. C’est aussi un projet qui est mis en œuvre avec l’UNICEF et l’OIM », a déclaré N’deye Coumba Diop, la nouvelle directrice du Bureau-Pays de l’OIT pour la Côte d’Ivoire, couvrant 5 pays de la sous-région que sont le Benin, le Togo, le Mali, le Burkina Faso et le Niger. C’était à l’ouverture de cet atelier.

Aussi a-t-elle signifié que l’enjeu de cette formation est de répondre à une préoccupation émise sur l’offre de formation et la qualité des compétences des jeunes. Car depuis longtemps des organisations patronales ont décrié le fait qu’ils n’ont pas accès à une main d’œuvre de qualité parce qu’elle n’est pas qualifiée.

« En tant qu’organisations patronales elles ont un rôle à jouer dans l’identification des dispositifs de la mise en œuvre des dispositifs de la formation professionnelle qui leur permet d’avoir accès à cette main d’œuvre qualifiée. Nous sommes là aujourd’hui dans le cadre de cette analyse pour permettre à ces organisations d’employeurs de se mettre ensemble, de discuter de comment, ils peuvent contribuer à une meilleure qualité de ses dispositifs de formation en particulier l’apprentissage de qualité », a expliqué la directrice de l’OIT Côte d’Ivoire.

Elle a noté que « en 2023 lors de la conférence internationale du travail, la recommandation de l’apprentissage de qualité a été lancé. C’est l’occasion pour les organisations patronales de se renseigner sur cet outil qui discute des cas règlementaires, des questions liées à la protection des droits, des apprentis dans le cadre des dispositifs d’apprentissage de qualité. »

La successeuse de Frédéric Lapeyre a souhaité qu’à la sortie de cet atelier  « surtout pour le projet Agro YOUTH pour l’OIT », qu’il ait « des recommandations pourquoi pas un plan d’action de la part des organisations patronales » expliquant « comment appuyer en dispositifs d’apprentissage de qualité au niveau de la Côte d’Ivoire. »

Aussi a-t-elle rassuré que pour son bureau ce sera l’occasion d’appuyer ce processus dans le cadre des 2 projets pour voir comment après quelques années de mise en œuvre, il faut réduire si possible l’inadéquation actuelle de besoin de marché du travail en terme de compétences et l’offre de formations de bonnes qualités dans le marché de travail en Côte d’Ivoire.

Il faut préciser que cet atelier est initié par le projet ProAgro YOUTH avec l’appui de l’initiative « Génération sans Limites » mise en œuvre conjointement par l’OIT, l’UNICEF et l’OIM dans le nord de la Côte d’Ivoire, et bénéficiant du soutien financier de la Suisse.

Antoine Kouakou

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