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1er mai : les conseils du 1er SG du PCRCI à la CGTCI

Le Premier secrétaire général du PCRCI a appelé les travailleurs à intensifier la lutte pour de meilleures conditions de vie et de travail le 1er mai 2023 en tant qu'invité de la CGTCI.
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A l’occasion de la fête du 1er mai 2023, une fête à l’honneur des travailleurs, célébrée dans tout le monde entier, le Parti communiste révolutionnaire de Côte d’Ivoire (PCRCI), dirigé par son secrétaire général, Achy Ekissi est venu apporter son soutien et ses conseils à la Confédération générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (CGT-CI). Qui n’est pas restée en marge de cette célébration.   En effet, la CGTCI a tenu à faire point le bilan des activités syndicales de l’année 2021-2022.

1er mai avec la CGTCI
Les travailleurs et les invités de la CGTCI étaient attentifs aux différents messages à leur délivrés le 1er mai 2023

C’était à Adjamé, EPP Delafosse. Tout en saluant le thème de la cérémonie : « Le syndicalisme de revendication est plus que d’actualité dans le contexte actuel de la COTE d’Ivoire », au nom du PCRCI qui se réclame de la classe ouvrière, Achy Ekissi s’est adressé aux travailleurs de la CGTCI, en les instruisant sur l’histoire du 1er mai et ce que sait que le rôle du syndicalisme.

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Selon le secrétaire général national du PCRCI, le 1er mai est une commémoration des crimes du capitalisme contre la classe ouvrière. Ce n’est pas une fête pour faire la publicité des entreprises des capitalismes et de leurs produits. Mais C’est l’occasion pour les travailleurs du monde entier de faire le bilan de leurs combats et de prendre de nouveaux engagements.

A en croire Achy Ekissi, au plan international, au cours de la période du 1er mai 2022 au 30 avril 2023, le prolétariat a subi les plans machiavéliques des capitalistes sous le fallacieux prétexte de la guerre en Ukraine, guerre qu’ils ont eux-mêmes planifiée. Tandis que les entreprises d’armements de guerre des sociétés de mercenariat  se frottent les mains du fait de la hausse de leurs chiffres d’affaire.

« En Afrique les attaques djihadistes et autres rébellions organisées par les puissances impérialistes pour déstabiliser les nations dans le but de s’accaparer les richesses du sous-sol, ont plongé les peuples, les travailleurs dans une extrême détresse. Cette fête du 1er mai est l’occasion de soutenir sans réserve ces peuples », a indiqué le secrétaire général national du PCRCI. « Nous dénonçons ces attaques réactionnaires contre la souveraineté de ces pays », a déclaré Achy Ekissi. « Nous dénonçons la façon dont la CEDEAO et l’Union Africaine gèrent ces crises. Nous dénonçons en particulier les embargos économiques et financiers, soutenues par le pouvoir Ouattara. Nous soutenons tous les efforts faits par ces peuples pour chasser les envahisseurs, les déstabilisateurs et leurs soutiens internationaux », a-t-il ajouté.

Selon Achy Ekissi « en Côte d’Ivoire, comme dans tous les pays sous domination impérialiste, les conséquences de la guerre en Ukraine ont provoqué une hausse généralisée des prix. Cette crise du système capitaliste mondial, a eu pour effet de faire perdre aux salariés et aux autres masses populaires, plus de 10% de leur pouvoir d’achat déjà très bas. »

Aussi a-t-il dénoncé les chefs syndicalistes véreux, partisan du syndicalisme de collaboration sélectionnée selon leur attachement au pouvoir RHDP. « Le combat pour le relèvement des revenus de tous les salariés reste entier afin de compenser la baisse drastique du pouvoir d’achat du travailleur. Le combat pour faire respecter les droits acquis(le SMIG, déclaration à la CNPS, etc…) Ainsi que le respect des libertés syndicales, restent entier.

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Il faut en permanence revendiquer, il faut en permanence défendre les travailleurs qui osent revendiquer et qui sont réprimés, il faut en permanence défendre les travailleurs qui subissent toutes sortes d’injustices et d’abus. Mobilisez-vous, retroussez les manches pour gagner le combat », a conseillé le premier responsable du PCRCI aux membres de la CGTCI et leurs invités.

Antoine Kouakou.

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