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Réaction des populations sur la Journée mondiale de lutte contre la pauvreté

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Courage, travail, rigueur, gestion et la culture ont meublés les propos des populations à l’occasion de la journée internationale de lutte contre la pauvreté célébrée chaque 17 octobre de chaque année.

Les ivoiriens ne sont pas restés en marge à l’occasion de La journée internationale de  lutte contre la pauvreté décrétée par l’Organisation des Nations Unies pour l’Education la Science et la Culture « UNESCO » célébrée chaque 17 octobre de chaque année. Dans diverses démarches, chacun a pu proposer une solution pour lutter contre la pauvreté. La question fondamentale était de savoir de manière individuelle comment lutter contre la pauvreté. Pour Kounikorgo Koné, mécanicien de moto à Abidjan, c’est d’avoir le courage de travailler : « il faut avoir le courage de travailler. Etre fier de ce que tu fais et ne pas  être jaloux des gens ». Même son de cloche pour cette employée de la LONACI à Abidjan Adjéhi Odette : « seul le travail peut nous permettre de sortir de la pauvreté ». Pour Vah Didier Eric, planteur à Logoualé, il faut une organisation.

« Nous devons nous organiser. On peut travailler, avoir assez d’argent mais s’il n’y a pas d’organisation on peut toujours être pauvre », a-t-elle déclaré. Tapé Ebenezer Bouabré, éducateur au lycée d’Akoupé prône, quant à lui, la rigueur et le courage. « Il faut mettre du sérieux dans nos activités en étant bien sur courageux », a-t-il préconisé. Kouassi Théophile, opérateur économique dans le domaine du polyester à Abidjan demande de la solidarité entre les humains. « Au niveau individuel, cela sera difficile, il faut prôner la solidarité à savoir se mettre en coopérative par exemple. L’union fait la force. Nous n’avons pas les mêmes moyens », a-t-il dit.  Tanoh Pélagie, commerçante à Daloa a invité à chercher de quoi à faire. « Il faut chercher du travail, rien ne s’acquiert sans le travail et le courage.

Il est même écrit dans la Bible que l’homme mangera à la sueur de son front. Donc, il faut travailler pour lutter contre la pauvreté », a-t-elle expliqué. Mahi Sébastien Dougou assistant juridique à Abidjan définit la pauvreté sous plusieurs angles. Pour lui ce n’est pas seulement manquer de nourritures mais il y a également le manque de savoir. « Il faut se cultiver. Jésus a dit, mon Peuple souffre par manque connaissance. Il revient pour dire père pardonne leur car ils ne savent pas ce qu’ils font », a-t-il révélé.

Salomon Siki

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