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Le village de Lolobo dans le District de Yamoussoukro a connu une atmosphère de violence ce samedi 21 octobre 2023 pour contestation d’un nouveau chef du village. Ce chef contesté par les jeunes du village ne serait pas le choix des populations dans leur ensemble.
En effet, le village de Lolobo qui est resté sans chef depuis au moins 5 ans, à la suite du décès du dernier chef, veut se voir imposer un chef, selon un fils du village. Les jeunes du village ayant eu vent de ce qui se tramait ont décidé de manifester ce samedi 21 octobre 2023, dans le village pour dire non à ce qu’ils considèrent comme inadmissible.
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A la vérité, selon les villageois, Amani Denis, un ancien du GATL à la retraite, qui bénéficierait d’un arrêté sous-préfectoral devant être intronisé en tant que nouveau chef du village de Lolobo ne serait pas à 100% fils du village. Alors qu’unanimement, les villageois auraient porté leur choix sur un autre fils du village nommé César. A en croire les villageois, le chef imposé par l’autorité administrative serait véritablement originaire du village de Sakiaré, village séparé du village de Lolobo par un autre village dénommé N’Débo.
Et depuis 09H ce samedi, les forces de sécurité ont pris possession du village et comme recommandé par leur supérieur, ils n’ont pas manqué d’user de gaz lacrymogène pour dissuader les jeunes et amener le calme dans le village de Lolobo. Et face à cet usage de gaz lacrymogène, les villageois ont été contraints à se terrer dans leurs maisons.
Une partie de ces forces de l’ordre auraient quitté les lieux seulement à partir de 17H30. Ce qui a permis que les villageois, qui jusque-là s’étaient calfeutrés dans leur maison, comme seule solution pour ne pas respirer le gaz lacrymogène qui pleuvait sur le village, de sortir de leur tanière. Mais au moment où nous mettons cet article sous presse, après 19h, un dernier cargo de la police serait encore stationné dans le village de Lolobo, selon notre informateur.
Il faut noter que, selon les villageois, c’est la date du lundi 23 octobre 2023 qui aurait été choisie pour l’installation du chef contesté par les autorités compétentes. Affaire à suivre.
Bah Dinaoulê
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