Hermann Essan Kouamé, jeune cadre ivoirien, consultant marketing et management, a récemment, à l’occasion d’une conférence de presse dévoilé son ambition de devenir président de la République de Côte d’Ivoire. Dans cette interview accordée au groupe de presse Govcom, éditeur des organes ledemocrateplus.com, justeinfos.net etc., le candidat déclaré revient en long et large sur la définition de son projet PIVO. Il a pour principal défit le développement économique de la Côte d’ivoire, prévoyant la création de 7 400 000 emplois.
Qui est Hermann Essan Kouamé ?
Je m’appelle Hermann Essan Kouamé. Je suis ivoirien d’origine, de père et de mère eux-mêmes ivoiriens d’origines. Je suis né dans la zone du Centre-Est de la Côte d’ivoire. J’ai d’abord débuté mes études dans mon village natal avant de les poursuivre à Daoukro. Ville dans laquelle j’ai obtenu mon Bac série D. Je me suis retrouvé par la suite à faire des formations universitaire, option économie et géographie.
Et après le master doctoral, j’ai obtenu un diplôme d’ingénieur de conception en marketing management. J’ai, par la suite, fait une formation pour être consultant. J’ai aussi fait une autre formation dans le domaine de l’administration des entreprises. Parlant de vie professionnelle, j’ai fait la coordination des projets. Il s’agit du premier programme de développement local africain. C’est un programme qui est basé sur le développement des mécanismes de développement des pays africains. Quand on parle de pays africains, c’est pratiquement tous les pays mais il s’agit plus exactement des pays en retard sur le développement. Par la suite, j’ai mené des activités de consultance. Activité dans laquelle j’exerce donc aujourd’hui.
Vous avez récemment animé une conférence de presse au cours de laquelle vous avez annoncé votre candidature à la prochaine élection présidentielle en Côte d’Ivoire. A cette occasion, vous avez dit que vous n’êtes pas un homme politique. Vous avez plutôt parlé de projet PIVO, pour permettre à la Côte d’Ivoire et aux Ivoiriens de rompre avec la souffrance et les difficultés si vous êtes élus. Alors concrètement c’est quoi le projet PIVO ?
Déjà, je souhaite que tout le monde puisse rompre avec l’ancienne politique. C’est d’abord la première chose qu’il faut comprendre. Parce qu’il y a une politique qui détruit et une autre politique qu’il faut maintenant mener qui construit. Quand je dis qui détruit ce n’est pas forcément dans le sens péjoratif mais dans le sens où cette politique connait ses limites.
Il faut alors désormais penser à évoluer avec la nouvelle qui permettre au monde entier de pouvoir mieux se lancer sur le chemin de la paix, de l’harmonie et de la tranquillité, sur la voie surtout du développement harmonieux. Alors lorsque l’on s’inscrit dans cette politique, il n’est pas un politicien que l’on connait. Nous ne sommes donc pas politiciens chez nous. Ce que nous faisons, c’est plutôt la politique du développement.
« Le PIVO est un projet de développement économique pour les États qui sont en retard… »
C’est également une nouvelle orientation politique qui permet d’apaiser le monde, c’est à dire une nouvelle orientation permettant d’apaiser le monde. Pratiquement, c’est un peu cela. Maintenant c’est quoi le PIVO. En terme simple le PIVO, c’est un projet, c’est-à-dire, un projet de développement économique pour les États qui sont en retard ou ayant accusé un retard sur le développement économique tels que les pays d’Afrique et certains d’Amérique du sud, de quelques pays d’Asie et pays d’Europe.
Mais principalement le PIVO est centré sur la Côte d’Ivoire. Le PIVO a deux piliers. Le premier pilier est le levier conventionnel. Ce levier conventionnel étant la somme pratiquement de tout ce qui est comme conditions permettant d’octroyer une vie assez paisible et agréable à l’homme. On parlera donc de volet social, environnemental, de bienêtre social et économique.
Alors après la présentation du projet PIVO, ce projet n’est-il pas trop beau pour être vrai ?
Comment y arriver. Et, moi je dirai plutôt quel est le mécanisme pour y arriver ? Il y a le mécanisme. Parce que pour qu’on puisse développer, il y a des étapes. On peut donc parler des différentes phases de la réalisation. Tout simplement, il faut comprendre pour développer, il faut former le capital humain. Comment y arriver, dans un premier temps ? Il faut donc déjà former le capital humain. Par la suite, il faut étudier de des modèles. En commençant par la première étude qui permet de retracer tout ce qui est comme diagnostic du pays retraçant également le contenu en ce qui concerne les forces et les faiblesses secteurs par secteurs.
Et lorsqu’on finit, à ce stade nous avons une vue de l’ensemble de la chose. Puis, par la suite encore, on va modéliser. On modélise les structures. Quand on parle de modéliser, on parle par exemple du développement des entités qui seront dans les espaces de développement. Il faut donc modéliser les espaces de développement.
Puis ensuite, les entités qui vont être implantées telles que les banques. Il faut aussi faire la conception architecturale. C’est donc ces éléments dans la question du comment. Ainsi , lorsqu’on finit de faire la formation du capital humain, le diagnostic et par la suite tout ce qui et modèle, on passe maintenant à la question de l’urbanisation. Alors l’urbanisation c’est quoi ?
« Pour arriver à l’Urbanisation, il faut aussi créer des banques qui vont permettre d’accompagner le développement »
L’urbanisation est un concept qui renvoie au développement des villes. Lorsqu’on va entamer les différentes phases, c’est à dire construire tout ce qui est comme paramètre en parlant des unités de satisfaction de besoins et leurs sièges cela va donc permettre d’atteindre ce qu’on appelle l’urbanisation. Mais pour y arriver, il faut aussi créer des banques qui vont permettre d’accompagner le développement.
Et pour chaque espace de développement, il y aura une banque avec des sièges. Donc il y aura 7000 sièges pour les 7000 espaces de développement. Il y a la banque et à côté de cela on va pratiquement assoir tout ce qui est comme contenu pour pourvoir démarrer le développement. C’est un mécanisme. Le comment est donc un mécanisme.
Aussi que reprochez-vous aux différents dirigeants qui se sont succédés à la tête du pays. Vous évoquiez dans votre propos liminaire lors de votre conférence de presse de rompre d’avec l’ancienne politique pratiquée par ceux-là ?
Non, je n’ai rien à leur reprocher mais je trouve tout simplement que cette politique connait ses limites. L’ancienne politique est exclusivement centrée sur la nation. Et lorsque l’on est uniquement centré sur la nation, on oublie la population. Vous savez ce qu’on dit de la Côte d’Ivoire à l’extérieur ? On dit que la Côte d’ivoire est un pays riche. Mais malheureusement les Ivoiriens qui y vivent sont pauvres. Donc quand vous vous appuyez uniquement sur la question de la nation, c’est une bonne chose. Sauf qu’il y a un écart entre le niveau de vie de la population et le niveau de vie de la nation. Donc c’est trop dire que vouloir rompre avec cette politique là mais nous voulons plutôt aller au-delà.
C’est donc d’y ajouter un autre volet. Ce qui veut donc dire que la nouvelle politique va prendre en compte les deux, c’est à dire la nation et ceux qui animent cette nation qui sont les plus importants. Parce que si vous faites un peu la remarque à ce niveau, vous allez constater qu’on peut prendre des personnes qui vont allez sur le champ de bataille par exemple pour la question de la nation. Leur vie n’importe pas.
C’est la vie de la nation qui importe. Il faut aller pour la défense de nos ressources par le pétrole, battez-vous, s’il en faut au prix de leur vie. Ça n’est pas grave. C’est au nom de la nation. Donc c’est cette orientation de la scène politique.
Quel message avez-vous à lancer à l’endroit des Ivoiriens avant que les choses sérieuses ne commencent ?
Je veux appeler les Ivoiriens à l’unité. Car à l’heure actuelle où nous sommes ce n’est plus une question de parti politique. Il est plutôt temps que nous unissons nos forces. Parce que si nous n’unissons pas nos forces pour faire face aux défis qui nous attendent, ça va être compliquer. C’est dans l’intérêt du peuple ivoirien. Que celui-ci soit ici en Côte d’Ivoire ou à l’extérieur. Il convient plus que jamais de parler d’une même voix.
Beaucoup de choses peuvent nous diviser, certes, mais aujourd’hui, nous ne sommes plus à ce niveau. Bien plus nous devons rester aligner sur notre objectif commun, la Côte d’Ivoire. Par ailleurs, nous lançons un appel aux âmes de bonne volonté à nous soutenir, que ce soit, humainement, matériellement, financièrement, spirituellement. Nous invitons vraiment tout le monde à aider sur tous ces plants. Nous comptons sur la solidarité des Ivoiriens.
Réalisée par Hélène Aka
- Advertisement -