Le président des Etats-Unis, Donald Trump a célébré, le 20 avril 2025, ses 100 jours après son retour à la Maison blanche pour un second mandat présidentiel à la tête de la première puissance économique mondiale. Mais que retenir de ces 100 jours célébrés avec faste par le président Trump et les républicains américains ?
Sans vouloir faire un bilan exhaustif, il est bien de savoir que l’actuel président américain dans ce laps de temps a signé plus d’une centaine de décrets. La plupart de ses décrets ont plutôt fait du mal que de bien. Car, il a mis à exécutions plusieurs de ses menaces. L’expulsion des immigrants sans papier de son pays, la surtaxe douanière au bel dam de plus d’une centaine de pays, et non des moindres, la suspension de la participation d’aide financière des Etats-Unis dans de nombreux programmes tant au niveau sanitaire que social et humanitaire. Il y a le cas du programme USAID dont les Etats-Unis sont les plus grands pourvoyeurs de fonds de soutien.
Donald Trump a par ailleurs revu la coopération d’aide militaire à l’Ukraine qui est victime d’une invasion militaire de la Russie de Vladimir Poutine depuis plus de 2 ans maintenant. Le président américain penche plutôt pour le partage d’un gâteau plus juteux en sa faveur. Alors qu’il a promis apporter la paix entre ces deux pays en guerre, Trump, est loin de gagner son pari. Pour certains observateurs, dans les différents protocoles d’accord à lui proposés, les choses semblent penchées en faveur de la Russie.
Donald Trump, pour le début de son second mandat présidentiel, s’est même dressé contre ses alliés de l’OTAN. Car, il n’a pas épargné ces alliés européens, dans les différentes surtaxes douanières évoquées. Il faut noter que le président américain, lors de son intervention bilan sur ces 100 jours à la Maison blanche a dit vouloir ne pas lâcher prise. Quoique mettant en mal l’économie américaines ainsi que le bon fonctionnement de certaines grandes firmes américaines, directement et immédiatement impactées par ses décisions, Trump a décidé de continuer sur cette lancée, à travers sa politique mondiale de « un contre tous. »
Bah Kan Naoulê
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