C’est ce samedi 25 octobre 2025 que l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire se tient sur toute l’étendue du territoire. Et pour cette échéance électorale qui définira pour cinq ans encore l’avenir et le devenir de cette nation, la rédaction du journal, ledemocratePlus.com, a sillonné la commune de Treichville pour vivre l’ambiance de cette journée électorale.
La Côte d’Ivoire a vibré ce samedi 25 octobre 2025 au rythme d’une élection présidentielle qui mettait aux prises pour la circonstance, cinq challengers. Deux dames et trois hommes. La commune de Treichville pour ce rendez-vous électoral, présentait l’image d’une ville déserte. Tant les rues et les commerces qui d’ordinaire étaient bourrés de monde ont vu leurs artères et rues quasiment calmes et vides. Certains par précaution et d’autres pour raison de vote.

Heureusement que cette situation n’a nullement découragé ni ramolli l’ardeur de tous ceux qui tenaient absolument à accomplir leur devoir citoyen, le vote. Et naturellement pour cette matinée, le collège Jean Bosco a été la première étape de notre périple dans cette commune N’Zassa chère au ministre François Albert Amichia. Sur place, il faut souligner que ce n’était pas la grande affluence à première vue. Mais le calme et la discipline y régnait néanmoins.
Et le superviseur de ce centre, Athanase Issouf ne dira pas le contraire en affirmant que « l’engouement du début était lent mais pour le moment les choses se passent très bien. Certains électeurs étaient là avant l’heure prévue. Et naturellement à partir de 8 heures, ils se sont mis devant les salles de classe. Et bien sûr, dans la discipline, chacun a commencé à accomplir son devoir de citoyen. ».
Il a ajouté que le seul hic, a été une salle de classe qui a ouvert un peu tardivement compte tenu de certaines circonstances indépendantes de leur volonté. « Après un peu plus deux heures, on peut estimer avec les sept salles, un pourcentage de participation de 30%. Tout en espérant que d’ici l’après-midi, le nombre de votants sera beaucoup plus conséquent », a-t-il souhaité. Même son de cloche de la part de M. Anoh, président du bureau de vote numéro 7 au lycée professionnel commercial 2 de Treichville.
« Ce matin, on notait un réel engouement. Et, il y a plusieurs personnes qui sont venues voter et bien sûr, cela est appréciable », a-t-il signifié. Tout en précisant que tous ceux qui ont effectué le déplacement pour accomplir ce devoir, ont trouvé leur nom sur la liste et voté dans le calme. Après le lycée professionnel commercial, l’équipe s’est retrouvée dans les locaux de l’ancien CBCG de Treichville.
Dans cet établissement, M. Assandé Eric, superviseur d’un bureau vote nous a laissé entendre que l’affluence était faible jusque-là avec 20 votants sur 400. « Nous espérons que les heures qui vont suivre, surtout l’après-midi, il y aura assez de personnes qui viendront voter », a souhaité ce dernier afin d’avoir un score beaucoup plus appréciable au moment de la fermeture des bureaux.
L’après-midi a été consacré à deux autres centres de vote. Notamment le groupe scolaire Pont Félix Houphouët-Boigny et l’école Habitat. Et cela, toujours dans la commune de Treichville. « Depuis ce matin, nous avons ouvert les bureaux de vote à 8h00. Il faut dire que pour le moment, les électeurs viennent accomplir leur devoir sans incident. Bien vrai que nous n’avons pas encore atteint les 50% mais, les choses progressent lentement mais sûrement », a relaté M. Droh, président du bureau de vote numéro 1 au groupe scolaire Pont FHB.
Par contre, à l’école Habitat où Mme Soro est présidente de bureau de vote, elle n’a pas manqué de souligner que tout se passait bien sans incident. Ici, à contrario des autres centres visités jusque-là, dans son bureau de vote, elle avait déjà dépassé la barre de 50% de suffrages exprimés. Mettant cela au compte surtout de la matinée où l’affluence semblait beaucoup plus importante. Et cela dans le calme, la tranquillité et la discipline.
L’autre fait marquant dans les centres que visités, est l’absence très remarquée de représentants des autres candidats. C’est-à-dire des candidats Billon, Mello, Lagou et Simone. Naturellement, l’un des militants du Mouvement des Générations Capables (MGC) de Mme Simone Gbagbo, rencontré par hasard, fera savoir qu’à la veille, les tentatives pour entrer en contact avec leurs responsables afin de représenter leur parti dans les différents bureaux, sont restés sans suite.
Et de signifier que c’est la mort dans l’âme qu’il assiste à distance à ce rendez-vous pour lequel il a tant rêvé et espéré. Et, à l’école Habitat, l’interrogation de savoir s’il y avait les représentants des autres partis, l’un des superviseurs du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) dans un bureau de vote, a carrément répondu non.
Félix Yao
- Advertisement -





