Le ministre gouverneur du District autonome d’Abidjan, Cissé Ibrahim Bacongo, dans sa volonté de débarrasser Abidjan d’occupations anarchiques et illégales, ne ménage aucun effort pour arriver à ses fins. Et cela, dans l’intérêt d’une capitale économique dont les habitants de jour en jour en sont fiers. C’est dans cette dynamique que la gare de Bassam à Treichville, précisément le côté faisant face au Palais des sports, a reçu la visite des agents de la mairie et de la police nationale.
Toute personne qui arrive à la gare de Bassam est agréablement surpris de humer l’air frais de liberté de déplacement. En effet, cet endroit qui d’ordinaire grouillent de monde où, les mini-cars (gbakas), les woro-woro intercommunaux et les taxis compteurs rivalisent d’ardeur pour attirer plus de clients (passagers) et divers autres commerces, n’est qu’aujourd’hui un lointain souvenir.
Le déploiement impressionnant des agents de la police municipale aidées d’éléments de la police nationale sur tout le long du trottoir, fait que ces ‘’opérateurs économiques’’ ont disparu comme par enchantement du trottoir et de la bretelle. Initiative à saluer car, enfin les piétons pourront bénéficier de leur trottoir et se déplacer aisément sans être victimes de quelque injure de la part de certains conducteurs dont l’éducation parfois laisse à désirer.
A cela, il faut ajouter des klaxonnements désordonnés qui parfois amène à se demander s’ils ont appris la conduite sur le tas. Par ailleurs, si la population apprécie cette opération louable, elle craint qu’un relâchement de la part des autorités policières, bien souvent pour d’autres lieux et réalités, le désordre s’installe de nouveau au grand dam de la population.
Espérons que cette fois-ci soit la bonne pour le bonheur d’une population fatiguée de l’indiscipline criante observée dans certaines artères de la ville d’Abidjan.
Félix Yao