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Côte d’Ivoire : Les vérités des femmes de la FEDERAF à la Cellule Civilo-Militaire de Grand-Bassam

La photo de famille (Photo Hipson Kanon).
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La Fédération des Associations Féminines (FEDERAF) de Grand-Bassam a échangé le mercredi 14 juillet 2021, après-midi, avec la Cellule Civilo-Militaire du département qui, depuis quelques jours, multiplie les rencontres avec les différentes structures socio-professionnelles.

Les présidentes d’associations, après les mots de bienvenue de la présidente fédérale, Chantal Étiboua, ont pris connaissance du rôle de la Cellule à travers l’exposé de la présidente de ladite Cellule. Laurentine Debi Dago, première présidente de la FEDERAF, aujourd’hui à la tête de la Cellule Civilo-Militaire, a clairement défini les missions de sa structure. « Pour les questions de sécurité et de paix, chères sœurs, n’hésitez pas de nous contacter. Vos observations et aspirations seront transmises au Comité de Sécurité », a-t-elle indiqué, avant de laisser l’occasion à Mme Bamba née Fofana Mandognin, Chef de Centre de Secours d’intervenir sur un pan de la Sécurité.

La Responsable des pompiers civils à Grand-Bassam a saisi l’opportunité pour présenter son service qui reste encore moins connu. Elle n’a pas manqué de dénoncer l’incivisme de certaines personnes qui appellent inutilement le numéro vert du Centre de Secours. Mme Bamba née Fofana Mandognin a donc invité les mamans à amplifier l’information dans les familles, et surtout à renforcer l’éducation de la jeune génération qui est en proie aux nombreux vices.

Saluant la démarche de la Cellule Civilo-Militaire, les femmes ont adhéré à la vision de celle-ci. Cependant, dans les différentes interventions, les femmes présidentes d’associations ont décrié l’ampleur du phénomène de la drogue. « Nous sommes disposées à vous accompagner dans votre mission. Mais les Hommes en tenue, censés assurer notre sécurité, doivent aussi changer de comportement. Plusieurs fois, j’ai éte victime de vol, et mes plaintes sont restées sans suite. », s’est indignée une présidente.

La présidente Laurentine Debi Dago et le président des pasteurs des Églises Évangéliques, Kouakou Yao Désiré, membre de la Cellule, ont salué la franchise et le courage des femmes, non sans les rassurer de l’engagement de la Cellule à donner une nouvelle orientation des rapports entre populations et les Forces de Défense et de Sécurité sur le territoire départemental.

Hipson KANON

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