Le calme légendaire du village cosmopolite d’Ono, situé dans le département de Bonoua, a été violemment troublé par une série d’événements dramatiques qui plongent aujourd’hui les habitants dans la peur et l’incertitude.
Selon des sources bien introduites, tout a commencé dans la nuit du vendredi 4 juillet 2025, lorsqu’un riverain a surpris un cambrioleur en train de démonter la porte principale du domicile de son voisin. Alerté par la scène, il a aussitôt lancé la sonnette, ce qui a poussé les deux malfaiteurs à prendre la fuite. L’un d’eux a été rattrapé par la population, tandis que le second a réussi à s’échapper dans la confusion.
Le lendemain, samedi, des individus présentés comme les parents du cambrioleur en fuite se sont rendus dans le village. Mécontents de ne pas obtenir de réponse claire sur la disparition de leur proche, ils auraient proféré de graves menaces à l’encontre de ceux qui ont donné l’alerte la veille, jurant de « semer la terreur » jusqu’à son retour.
Quelques heures plus tard, le village était sous le choc : un jeune homme a été retrouvé décapité en fin de journée. Ce crime barbare a immédiatement provoqué une vive réaction au sein de la population, menant à des affrontements violents dans la journée du dimanche. Bilan : deux morts de plus, et une tension qui ne cesse de monter.
Malgré l’intervention des forces de l’ordre et la présence d’une autorité préfectorale, la situation reste explosive. Des membres du camp des assaillants continuent de proférer des menaces, allant jusqu’à promettre de « réduire Ono à feu et à sang ». A en croire nos informateurs depuis leur cachette, le village est en proie à la faim et à la soif car les boutiques sont toutes fermées. Plusieurs habitants ont pris la fuite et les rares personnes encore en place se sont enfermées dans leur cachette.
Face à cette montée inquiétante de la violence, les habitants d’Ono lancent un cri d’alerte aux autorités. Ils demandent une intervention urgente et soutenue de l’État afin de restaurer l’ordre, garantir leur sécurité et éviter que le pire ne se produise.
Vivement que les autorités interviennent à l’effet d’établir l’ordre et le calme dans les meilleurs délais et pour le bonheur de tous.
Source : correspondance particulière depuis le village d’ONO
- Advertisement -