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Assainissement et salubrité: après 6 mois de sensibilisation, la brigade passe la répression

Une vue des participants.
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Après six mois de sensibilisation, la Brigade de l’assainissement et de la salubrité de Daloa a tenu une réunion, le mardi 14 Novembre 2023, à la salle de Conférence de de la Préfecture de Daloa, pour dire aux populations la contravention et le recouvrement des amendes que risque une personne prise en flagrant délit. Ces contraventions partent de 10.000 FCFA à 50.000 FCFA.

En effet, Koné Aboubacar Sidiki, chef de cabinet du ministre de l’Hydraulique, de l’assainissement et de la Salubrité ( Minhas) a expliqué que  » nous avons installé dans le mois de mai dernier à Daloa, la Brigade de l’Assainissement et de la salubrité. Nous avons fait six mois de sensibilisation et nous venons aujourd’hui pour non seulement continuer la sensibilisation mais pour passer à la phase de répression. Aussi bien administrative que pécuniaire dans les mois à venir. On va dire judiciaire et pénal. »

En ce qui concerne les carnets de contravention, il dira que « les carnets de contravention vont de 10.000 FCFA et 50.000 FCFA. Il y a beaucoup d’hommes au lieu de faire des fosses septiques, des puits perdus, piquent leur WC directement sur les caniveaux qui sont réservés pour l’écoulement et le drainage des eaux de pluie et non des eaux usées.

Ces gens-là, payeront une contravention de 10.000 FCFA à chaque fois que la Brigade passera et verra qu’ils n’ont pas de puits perdu. Vous allez payer et cet argent-là, va vous permettre de prendre conscience. Ceux qui font le transport de sable, de graviers, qui ne couvrent pas les camions chargés, vous savez que quand on les suit, vous pouvez voir les graviers qui cassent votre vitre de voiture.

Ils doivent payer 50.000 FCFA. Les nuisances sonores, les bars, les maquis, que l’on installe partout empêchant les gens de se reposer d’avoir leur quiétude, les responsables doivent également payer 50.000 FCFA. »

Pour Koné Aboubacar Sidiki, il y a beaucoup d’infractions. « Le plus important, ce qu’il faut savoir, nous sommes dans le cadre de la préservation de notre cadre de vie et de l’environnement. Vous savez aujourd’hui, pour avoir une bonne santé, il faut préserver son cadre de vie. Il faut arrêter de jeter les ordures dans les rues. Il faut arrêter de piquer les puits perdus, les toilettes sur les caniveaux. Il faut arrêter de faire du bruit dans le quartier, parce qu’on a un maquis, un bar. Il ne faut pas faire cohabiter les animaux avec les populations. Il faut arrêter la divagation des animaux sur la voie publique, pour faire de l’élevage. Il faut avoir un espace fermé, loin des habitations », a-t-il énuméré.

Le secrétaire général N°1, Gbei Kepo Emmanuel, a représenté le préfet de région, préfet du département de Daloa.

Donatien Zean

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