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Côte d’Ivoire : la 1ère édition des Journées nationales du caoutchouc naturel organisée à Abidjan

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La production d’hévéa en Côte d’Ivoire a atteint un niveau record de 1,6 million de tonnes en 2023, contre seulement 164 138 de tonnes en 2005. Ce qui marque une augmentation spectaculaire en 18 ans. Ce chiffre a été annoncé par Charles-Emmanuel Yacé, président du Conseil d’administration de l’Association des professionnels du caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (APROMAC). C’était lors de l’ouverture officielle de la première édition des Journées nationales du Caoutchouc naturel le 25 octobre 2024, le 25 octobre 2024 à Abidjan.

D’après M. Yacé, la filière compte aujourd’hui environ 180 000 producteurs villageois et 40 usines de première transformation opérationnelles. Il a attribué cette réussite de la filière ivoirienne de l’hévéa à une collaboration étroite entre l’État, les producteurs, les transformateurs, les commerçants ainsi que les partenaires nationaux et internationaux.

Optimiste quant à l’avenir de la filière, le président de l’APROMAC a déclaré que la production de caoutchouc naturel devrait continuer à croître dans les prochaines années, soutenue par des rendements agricoles élevés et l’expansion des surfaces cultivées.

Robert Beugré Mambé, le chef du gouvernement ivoirien a invité les acteurs de la filière hévéicole a relevé les défis liés à la qualité et la compétitivité. Le chef du gouvernement a mentionné qu’il y a il y a une marge de progression très large qui s’offre à la Côte d’Ivoire dans le secteur de l’emploi pour les jeunes et de l’amélioration des chaînes de valeur.

D’ailleurs, Robert Beugré Mambé n’a pas manqué de souligner que la Côte d’Ivoire ne récolte que 0,5 à 1% des 350 milliards de dollars de chiffre d’affaires dans le domaine de l’hévéa dans le monde. Il a également fait savoir que « l’hévéa est un champ d’opportunités pour la Côte d’Ivoire. »

Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre d’État en charge de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières, a, de son côté, a souligné pour sa part que l’amélioration de l’environnement des affaires et les conventions fiscales établies entre l’État et les entreprises du secteur ont permis d’atteindre une capacité d’usinage totale de plus de 2,2 millions de tonnes par an.

Benoît Kadjo

 

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