topheader

Journée de la Maison de la Presse: l’invitation d’Agnès Kraidy aux hommes de médias à reprendre leur place face aux influenceurs

La photo de famille des officiels, des panelistes, des anciens et des responsables de la MPA.
47
S'inscrire à la newsletter

- Advertisement -

Listen to this article

La Maison de la presse d’Abidjan (MPA) a, en collaboration avec  l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), organisé, le jeudi 21 novembre 2024, au siège de la MPA à Abidjan, dans la commune du Plateau, la Journée de la Maison de la presse d’Abidjan (JMPA). Cette journée était placée sous la présidence d’Amadou Coulibaly, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement ivoirien, représenté par sa conseillère,  Sa majesté Agnès Kraidy et sous le parrainage de Dr. Sangaré Sidiki Boubacar, président, représentant résident de l’Organisation mondiale des experts en Côte d’Ivoire. Cette édition de la JMPA a eu pour le thème : « La lutte contre la désinformation, un combat des médias »

Au nom du ministre de la Communication, Sa majesté Agnès Kraidy a salué la démarche des initiateurs de cet évènement pour l’engagement que ceux-ci ont eu à ne pas s’inscrire dans un monde qui n’est pas  fermé mais plutôt, un monde d’ouverture.

Une vue des panélistes.

« Le monde de la communication et des médias est le monde d’ouverture qui justement, par son existence même célèbre ce que nous pouvons considérer comme étant la capacité de la communauté à se régénérer, à cohabiter à se co-construire dans ce dialogue en forme de va-et-vient entre l’information qui est reçue, donnée et diffusée par les professionnels qui ont pour métier justement de vérifier, de consolider et de sourcer l’information pour que le combat qui est mené contre la désinformation ne soit pas que le combat contre les médias mais un combat porté par  des journalistes et des professionnels de la communication », a-t-elle déclaré.

La représentante du ministre de la Communication a également dit merci pour le choix du thème d’une haute importance dans un contexte mondial où des contenus sont produits par des personnes étrangères au domaine. Ce qui, selon elle, impose aux journalistes, à reprendre leur place au cœur de la cité où «  des imposteurs se font appelés influenceurs. »

Sa Majesté Agnès Kraidy a représenté le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement ivoirien, président de la cérémonie.

Car pour Agnès Kraidy, les vrais influenceurs ce sont les hommes et les femmes de médias qui par leurs informations permettent justement au monde d’aller de l’avant.

Pour sa part, Solange Adjo Kouamé, directrice générale de la MPA a indiqué que la création de la Maison de la presse d’Abidjan répondait, pour les journalistes, à conjuguer ensemble leurs efforts en vue de faire face aux difficultés rencontrées dans leur fonction.

« C’est en outre pour répondre aux besoins des formations continues et de perfectionnement ainsi qu’à la nécessité de promouvoir la presse nationale dans son ensemble et associations qui en sont l’émanation », a-t-elle ajouté. Non sans se réjouir du soutien du ministère de tutelle pour son implication sans faille pour le rayonnement de la presse ivoirienne.

Journée de la Maison de la presse d'Abidjan
Solange Adjo Kouamé, directrice générale de la MPA.

Il faut, par ailleurs, noter qu’un panel sur le thème du jour a été animé par d’éminents journalistes de la place, entre autres Sermé Lancina, président du Réseau des professionnels de la presse en Ligne de Côte d’Ivoire (RPRELCI), Doh Konaté, directeur de la presse et de la production d’information à l’Autorité nationale de la presse (ANP) et Zohoré Lassane, président du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI), directeur de publication des hebdomadaires Gbich, Gô Magazine et Allô police.

Ils ont, pour la plupart,  décrié ce phénomène de la désinformation. Par exemple, Sermé lancina a indiqué que « en tant que professionnels de l’information parfois les journalistes tombaient dans le piège de la désinformation.» Alors que faire ? « Entre les feux des supers puissances, nous sommes les victimes », a déploré Zohoré Lassane.

Cependant, le président du GEPCI pense que les journalistes ont un rôle à jouer dans cette lutte de la désinformation même si, pour lui, parfois ces derniers laissent faire. Toutefois il préconise la vulgarisation du fact-checking déjà utilisé par certains journalistes pour déconstruire les fausses informations.

Il faut également noter que la JMPA a enregistré la présence de certains pionniers de la presse en Côte d’Ivoire dont Emmanuel Koffi et Issa Sangaré Yérésso.

Jean Claude Coulibaly, président de l’UNJCI a, quant à lui, été représenté par Claude Kipré, secrétaire à l’organisation de la première faitière des journalistes en Côte d’Ivoire.

                                                                                                                                      Hélène Aka

- Advertisement -

- Advertisement -

- Advertisement -

- Advertisement -