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Grand-Bassam : Global Tourisme et la Fondation MCK commémorent les 75 ans de la Marche historique des femmes

La photo de famille de la cérémonie.
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La salle des rencontres du musée des costumes de la ville historique de Grand-Bassam a abrité, le mardi 24 décembre 2024, la cérémonie de commémoration des 75 ans de la Marche historique des femmes sur la prison coloniale de Grand-Bassam.

Organisée par Global tourisme en collaboration avec la Fondation Massaran Camara Keïta (MCK), cette activité avait pour objectif de faire revivre ce pan de l’histoire de la décolonisation de la Côte d’Ivoire. La cérémonie, bien que sobre, a été marquée par des moments forts dont les lectures intégrales du poème « Le Corbillard » écrit par l’un des prisonniers, Bernard B. Dadié, et du courrier des femmes adressé à l’administration coloniale de l’époque, un sketch, et une conférence publique.

Le conférencier Akueson Nandouard.

Dans sa conférence, l’historien – écrivain Akueson Nandouard, spécialiste de la Marche des Femmes sur Grand-Bassam, a situé l’événement dans son contexte, avant de relater les faits dans toutes ses dimensions. En effet, 24 décembre 1949 – 24 décembre 2024, cela fait exactement 75 ans que des femmes africaines, conduites par des leaders comme Marié Koré, Anne Marie Raggi, et bien d’autres ont décidé de marcher sur la prison coloniale de Grand-Bassam pour réclamer la libération de leurs époux incarcérés.

Pour le conférencier, Nandouard, par ailleurs, directeur général de Global Tourisme, c’est un devoir de mémoire de faire revivre cet événement afin de rendre hommage à ces « mères de l’indépendance de la Côte d’Ivoire ». Au nom de la Fondation MCK, Makoucou Camara Yapobi, fille de l’un des prisonniers coloniaux, s’est dite fière et heureuse de cette cérémonie d’hommage aux femmes glorieuses.

Représentant le maire Jean-Louis Moulot, Rose Ebirim Epse Fiankan, a salué cette initiative de célébrer ces braves dames à travers cette importante cérémonie, 75 ans après. Selon Ebirim Fiankan, c’est une invite à l’engagement réelle des femmes en toute chose, surtout pour le développement économique. Car c’est cela le combat aujourd’hui.

Hipson Kanon

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