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La présidente de l’Ong Aide internationale aux démunis africains (AIDA), Konan Justine Epse Bargain et une équipe restreinte de son bureau exécutif étaient au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bouaké, le samedi 21 décembre 2024. La présidente de cette ong de bienfaisance de droit français a tenu à faire un don au service de l’Unité d’Oncologie médicale du CHU de Bouaké.
Pour une fois, la présidente de l’Ong AIDA oeuvrant dans le domaine de l’éducation et de soutien aux femmes agricultrices en milieu rural a tenu à faire exception. Il s’est agi d’intervenir dans le domaine sanitaire. A cet effet, elle et son équipe ont été reçues le samedi 21 décembre 2024 au CHU de Bouaké par Prof N’Dah Kouamé Justin, chef de service Anatomie et pathologie de l’Unité d’Oncologie médicale dudit CHU. Ce dernier avait à ces côtés plusieurs collaborateurs et personnels.
Echanges et visites des lieux ont meublé cette visite de l’Ong AIDA dans ce service spécialisé dans le traitement du cancer du CHU de Bouaké. Au nom du premier responsable du CHU, Prof N’Dah a remercié ses hôtes pour cette visite qui vaut son pesant d’or. « On a besoin de tout à Bouaké », a déclaré le premier responsable de l’Unité d’Oncologie. « On a des besoins à tous les niveaux. Pour les malades, le personnel, pour le matériel, pour la formation », a-t-il ajouté. Au dire de Prof N’Dah, il faut des partenariats nord-sud et sud-sud.
Il est, par ailleurs revenu sur le fait que son unité a vraiment des difficultés pour faire un bon traitement des malades atteints du cancer et pour la prise en charge de ceux-ci. Car le service qui reçoit en moyenne 6 hospitalisations par jour est vraiment à secourir. Il a fait savoir qu’une cure de chimiothérapie coûte au minimum 130 000 FCFA par semaine. Aussi a-t-il déploré le fait que le CHU n’a pas d’appareil de radiothérapie. « Ça se fait à Abidjan », a-t-il affirmé.
Pour lui, les pareils qui leur ont été offerts par certains partenaires manquent de matériels complémentaires pour leur fonctionnement et souvent de spécialistes. D’où la nécessité de permettre au personnel de bénéficier chaque année et régulière des séances de formation, de mise à niveau et de recyclage.
La présidente de l’Ong AIDA, très émue par ces propos a félicité Prof N’Dah et le personnel de son service pour les sacrifices consentis parfois jusqu’aux cotisations de leur propres poches pour permettre aux malades d’être traités. Elle a dit avoir pensé au CHU de Bouaké parce qu’elle connaît la souffrance et la compassion d’une mère pour un enfant atteint de cancer. Car son fils de 25 ans en est un cas d’exemple atteint du cancer du cerveau. Pour elle, son ong, exceptionnellement se tournera vers le CHU de Bouaké et vers d’autres centres hospitaliers pour des soutiens à travers des dons, la recherche de partenariats avec ces centres hospitaliers d’ailleurs, des donateurs afin de les aider à réaliser dans de meilleures conditions leur travail.
La délégation de AIDA lors d’une visite guidée a été au chevet de Awa, un bébé de 3 mois atteint de cancer au niveau du visage pour qui le personnel du service d’Oncologie s’est cotisé pour lui permettre de bénéficier de deux cures de chimiothérapie. Parce que les parents, un jeune couple venu de Korhogo, n’a pas les moyens de s’en occuper. Alors qu’il lui faut au moins 6 cures et suivre le traitement pendant au moins 2 ans.
La présidente de l’Ong AIDA a apporté son soutien moral au couple en lui prodiguant de sages conseils consistant à avoir la foi et surtout à se soutenir pour sauver leur bébé pour qui les médécins annoncent une lueur d’espoir pour sa guérison. D’autres malades dont l’âge varie entre 40 à 45 ans ont été visités.
Pour cette visite au CHU de Bouaké, précisément à l’Unité d’Oncologie du CHU de Bouaké, l’Ong AIDA par les mains de sa présidente à remis un chèque symbolique de cinq cent mille (500 000) FCFA au Prof N’Dah Kouamé Justin comme soutien. Elle a également remis un cadeau de la marque française de sardine Connect dont elle est l’ambassadrice.
Heureux de ce soutien, Prof N’Dah a rendu hommage à la présidente Justine Bargain pour son geste plein d’humanisme. Il a promis faire un compte rendu à sa hiérarchie.
L’Ong à Diabo pour s’imprégner de l’expérience de Rebecca Yao, promotrice du riz N’Zrama de Diabo
Après cette sobre cérémonie, le cortège de l’Ong s’est ébranlé vers la ville de Diabo à plus d’une vingtaine de Km de la ville de Bouaké. Là-bas, les membres de l’Ong ont tenu a rencontré Mme Rebecca Yao, promotrice du riz N’Zrama de Diabo, un riz local produit par les femmes agricultrices de cette localité regroupée en coopérative.
Il s’agissait pour Justine Bargain et son équipe d’aller s’imprégner de l’expérience de Rebecca Yao dans le domaine de l’organisation des femmes agricultrices dont la promotrice du riz N’Zrama de Diabo en est une réussite.
Cette dernière n’a pas effectivement manqué de partager son expérience avec émotion, engagement et surtout avec une grande dose de passion dans ce qu’elle fait. Elle a, par la suite, permis à l’équipe d’AIDA de faire une visite dans son unité de transformation de riz où elle a encore une fois montré le processus de transformation et montré les différentes expériences acquises.
Il faut noter que la promotrice du Riz N’Zrama œuvre également dans le domaine de l’alphabétisation des femmes.
Il faut préciser que la présidente Justine Konan Epse Bargain avait à ses côtés pour ces missions, son chargé de projet et sa trésorière.
Benoît Kadjo
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