Noël Akossi Bendjo, vice-président du Pdci-Rda et conseiller spécial du président Henri Konan Bédié pour la réconciliation et la cohésion sociale était le conférencier ce samedi 21 octobre 2023, à la Maison du Pdci-Rda à Abidjan6Cocody, de la Journée de cohésion du Pdci-Rda et d’hommage au général Ouassenan Koné. Cette journée a été organisée par la JPDCI urbaine.
A cet effet, Noël Akossi Bendjo s’est prononcé sur deux sous-thèmes. Il s’agit d’une part des « Enjeux de la cohésion au sein du Pdci-Rda en vue de la reconquête du pouvoir d’Etat en 2025 » et d’autre part du « Général Ouassenan Koné : une vie au service du Pdci-Rda. »
Le vice-président Bendjo a, d’abord dit avoir une pensée pieuse pour l’apôtre de la Paix, le président Félix
Houphouët Boigny et ses fidèles compagnons, mais également et surtout pour son digne successeur Henri Konan Bédié qui vient de décéder en août dernier qu’il a qualifié de « ciment de notre cohésion et le fer de lance de notre reconquête du pouvoir d’Etat en 2025 », sans oublier les autres disparus de ces derniers jours que sont les vice-présidents Gaston Ouassenan Koné et Lambert Kouassi Konan, le président du comité des sages, Cheikna Sylla et Stéphane Bra Kanon, membre du Bureau politique, et cadre du Pdci-Rda.
S’adressant à son auditoire, l’ancien maire du Plateau, qui n’est pas allé avec le dos de la cuillère a indiqué que parler des enjeux de cohésion au sein de leur grand parti, le Pdci-Rda, pour la reconquête du pouvoir en 2025 revient à s’inspirer, d’abord des enseignements du président Félix Houphouët Boigny. « La politique ne doit pas diviser notre peuple. Notre objectif ultime est de bâtir une nation forte, unie et prospère » ou encore « Le dialogue et la tolérance sont les clés de la paix. Nous devons apprendre à vivre ensemble dans la diversité, en respectant les croyances et les opinions de chacun », a-t-il tenu à rappeler ces citations du père fondateur de la Côte d’Ivoire indépendante.
Ensuite, il n’a pas oublié cette citation du président Bédié au 7ème congrès extraordinaire du parti septuagénaire qui disait que « pour gagner les batailles prochaines, nous avons impérativement besoin d’union et de cohésion en notre sein. Ainsi, toutes les compétences seront utilisées pour la bonne marche de notre parti… »A ce rappel, il a ajouté la citation, le 14 octobre dernier du président par intérim, Cowppli-Boni au 16ème Bureau politique indiquant que « Nous devons transcender toutes nos ambitions personnelles, nos divergences éventuelles pour nous concentrer sur la capitalisation des nombreuses espérances de nos compatriotes et sur les grandes ambitions de notre parti pour la Côte d’Ivoire… »
Le conférencier a, par ailleurs, défini la cohésion, élément principal devant conduire à la victoire du Pdci-Rda au pouvoir d’Etat en 2025 comme étant l’exécution d’un travail d’ensemble, le respect des différences d’opinion et de sensibilité politique, et la recherche des solutions pacifiques aux désaccords. « Cela signifie que nous devons valoriser l’unité du Parti par-dessus tout, que nous devons nous efforcer de préserver la paix interne et que nous devons travailler main dans la main pour atteindre nos objectifs politiques », a fait savoir le conseiller du président Bédié pour la réconciliation et la cohésion sociale.
Aussi faut-il entendre, a déclaré M. Bendjo par Cohésion « rassemblement autour du parti ; appropriation et partage des valeurs du parti ; appropriation et partage de la vision du parti ; discipline au sein du parti et respect envers les dirigeants du parti. » Parlant de l’environnement interne du Pdci-Rda, M. Bendjo a d’ailleurs rappelé les forces et faiblesse de son parti. Concernant les faiblesses, il a noté le départ inattendu du Président Bédié « qui nous plonge dans un désarroi profond. La situation nous oblige à faire appel à notre intelligence pour forger une unité au sein du parti. »
Aussi pour lui, l’organisation et le fonctionnement du Pdci-Rda sont insuffisamment adaptés aux défis et aux enjeux du futur. Et comme autre faiblesse, les résultats des dernières élections locales qui restent insatisfaisants et qui nécessitent d’en tirer toutes les leçons qu’il faut.
S’agissant des forces, le vice-président n’a pas caché l’importance et la qualité des ressources humaines du Pdci-Rda au niveau des hommes et des femmes ; la montée en puissance de ses jeunes à tous les niveaux des instances du Parti ; la promotion des femmes déterminées, véritables amazones du Pdci-Rda.
Pour le vice-président Akossi, les enjeux pour la cohésion du Pdci-Rda mettent en jeu la survie du Pdci-Rda dans sa marche irréversible vers le centenaire de 2046, la perte du pouvoir d’Etat en 1999 et l’obtention de faibles résultats lors des dernières élections locales et sénatoriales de septembre 2023 ; la préservation commune de l’héritage légué par leurs devanciers ; la conduite collective à bonne fin de la gestion de la période intérimaire avec à la clé une parfaite réussite de l’organisation du 8ème Congrès Extraordinaire le 16 décembre 2023 autour du président par Intérim, Cowppli-Bonila synergie de toutes les intelligences et de toutes les compétences, aussi modestes soient-elles, en vue de relever tous les défis actuels et futurs auxquels le Pdci-Rda doit faire face et enfin, la reconquête du pouvoir d’Etat en 2025, avec une jeunesse débout, des femmes déterminées, fers de lance de leur parti, rassemblés autour des aînés, plus engagés que jamais.
Aussi, à en croire M. Bendjo, « au Pdci-Rda, il n’y a pas de crise de génération. » mais ce qui est évident c’est que « les jeunes aussi ambitieux soient-ils doivent comprendre que leur fougue doit reposer sur l’expérience et la sagesse des ainés qui ont une parfaite connaissance du parti. »
Le conseiller du président Bédié pour la réconciliation et la cohésion sociale a, par ailleurs, émis les conditions pour une cohésion réussie au sein du premier parti ivoirien. Il s’agit entre autres, pour les militants frappés de sanction de régler la question de « sanction d’accord, mais repentance et pardon ensuite » ; de privilégier l’intérêt général par l’amour pour son parti, d’avoir le sens du sacrifice et la reconnaissance des efforts consentis par les militants. « C’est par amour profond pour notre parti que nous avons consenti des sacrifices au péril de notre vie », a-t-il rappelé pour son départ en exil.
Aussi pour le conférencier, compte tenu du fait que les Ivoiriens attendent beaucoup du Pdci-Rda sur les questions de justice et d’équité, de cohésion sociale, de bonne gouvernance, d’éducation et de santé, de partage équitable des fruits de la croissance du pays, pour répondre à ces attentes et reconquérir le pouvoir d’Etat en 2025, plusieurs défis s’imposent aux parti d’Houphouët-Boigny et de Henri Konan Bédié.
Il s’agit d’améliorer son organisation et rendre plus efficace son fonctionnement ; de travailler à la cohésion dans ses rangs par la résolution des conflits internes, développer ensemble des stratégies internes et externes cohérentes qui garantissent cette victoire en 2025. « C’est notre capacité à nous mettre ensemble pour unir tous nos efforts, privilégier l’intérêt général et nous rassembler, dans l’union et la fraternité, sans exclusion et sans exclusive, autour du PDCI-RDA. C’est également notre capacité à réorganiser ensemble le parti, remobiliser ensemble les militants et nous donner ainsi les meilleures chances de gagner les élections présidentielles de 2025 », a-t-il insisté.
Pour Akossi Bendjo il est plus que nécessaire pour son parti de privilégier le dialogue fraternel et le consensus ; de bannir toute forme de clientélisme et d’exclusion dans le choix de ses dirigeants au profit de la compétence, la fidélité, le courage politique, la persévérance et l’humilité.
« Aujourd’hui après le départ du Président Henri Konan BEDIE, nous sommes de la génération qui aspire à réformer le PDCI-RDA et à en faire un puissant outil de reconquête du pouvoir d’Etat au service et à la disposition de la jeune génération », a-t-il rappelé.
Face donc aux jeunes, il les a instruits sur leur partition pour réussir les enjeux de la cohésion au sein de leur parti pour sa victoire en 2025. Selon l’ex-maire du Plateau, les jeunes du Pdci-Rda constituent une somme de compétence et d’expertise à mettre à la disposition de leur parti et de leur pays. « Nos jeunes souhaitent être considérés à leurs justes valeurs », a-t-il affirmé. En ajoutant que « l’unité du Pdci-Rda est votre force. Vous devez travailler ensemble, main dans la main, pour surmonter tous les défis qui se dressent devant vous. »
Mais également, le rénovateur a conseillé aux jeunes de cultiver la paix et la stabilité en leur sein, car ce sont des prérequis pour une marche harmonieuse et irréversible du Pdci-Rda vers la reconquête du pouvoir d’Etat. « Vous devez mettre de côté vos différences et travailler ensemble pour le bien de tous », a-t-il également conseillé.
Toujours dans le même élan, le conférencier a invité les jeunes de son parti à œuvrer sans relâche pour l’unité de leur Parti, pour que leur diversité soit une source de force, et non de division. Parce que pour lui, le parti d’Houphouët-Boigny doit demeurer un exemple de coexistence harmonieuse. Tout en sachant que l’harmonie entre les différentes composantes du Pdci-Rda est essentielle pour son avenir. A ce sujet, il a fait comprendre aux jeunes qu’ils doivent promouvoir, en toutes circonstances, la cohésion sociale et politique pour atteindre leurs objectifs de reconquête du pouvoir d’Etat en 2025.
« C’est pourquoi, chers amis jeunes, je salue votre engagement et votre fidélité envers notre parti, le Pdci-Rda, le plus ancien parti d’Afrique après l’ANC, fondé sur des valeurs de démocratie, d’unité nationale, de tolérance et de paix, en un mot une politique à visage humain », a-t-il rendu hommage à sa jeunesse. En les encourageant à être les vrais socles de la cohésion au sein de leur parti et de la société ivoirienne.
Aussi parlant du prochains Congrès Extraordinaire du 16 Décembre 2023 qui doit permettre de connaître le successeur du président Bédié, de faire valoir la démocratie au sein du Pdci-Rda, ainsi que l’esprit de fraternité, de cohésion et de paix, de parler des exploits et des attentes des militants, il a précisé qu’il doit sortir dudit congrès, un président qui incarne des valeurs et est capables d’impulser des réformes pour le parti en vue de le rendre attractif et conquérant. Pour cela il n’a pas oublié le rôle que doivent jouer les jeunes de son parti. Il a qualifié leur rôle de déterminant, parce qu’ils doivent être la cheville ouvrière dudit congrès, en affichant leur détermination et en s’affichant comme socle de la cohésion.
Toujours s’adressant aux jeunes de son parti, il a fait savoir leur grand parti « le Pdci-Rda est, aujourd’hui plus que jamais, à la croisée des chemins. Nous nous devons d’en être conscients ! Et 2025, c’est maintenant ! »
Jeunesse militante du PDCI-RDA, n’oubliez surtout pas que le PDCI-RDA a construit la Côte d’Ivoire moderne en rassemblant tous les enfants de notre pays dans l’union, la discipline et le travail. « Les Ivoiriens et les Ivoiriennes restent encore très attachés aux valeurs prônées par le Pdci-Rda ainsi qu’à sa capacité d’apporter un vrai changement dans la gestion de notre pays.
Comme j’ai eu à le dire et redire chaque fois que l’occasion m’a été donnée : c’est ensemble et unis que le Pdci-Rda triomphera de tous les combats. Seul, nous ne sommes que des gouttes d’eau ! Mais ensemble, nous sommes un redoutable océan qui peut terrasser tous les obstacles sur son chemin. Nous ne pouvons pas et ne devons surtout pas nous payer le luxe de nous auto-fragiliser en allant en rangs dispersés à la reconquête du Pouvoir d’Etat en 2025 », a-t-il conclu.
S’agissant du second thème sur le général Ouassenan Koné, de Jean Michel Amankou, député d’Agnibilékrou Sous-préfecture au député et porte-parole du Pdci-Rda, Brédoumy Soumaïla, en passant par le parrain de cette journée d’hommage Prof Sess Daniel jusqu’au conférencier Akossi Bendjo et au conseiller Kouassi Yao, tous ont reconnu qu’il s’est caractérisé par sa loyauté, sa fidélité, sa complicité, sa conviction pour son parti et pour son pays en étant un vrai serviteur de l’Etat ivoirien. Et pour les uns et les autres, les jeunes militants doivent s’inspirer de son exemple pour construire leur fois militantes. Il faut noter que le fils aîné et héritier politique du général Ouassenan a remercié la Jpdci urbaine pour cet hommage à son père et pour ses témoignage à son égard qui prouve que l’homme ne sera oublié.
Benoît Kadjo