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Pdci-Rda: les ambitions de Bendjo pour la présidence et la présidentielle 2025

Noël Akossi Bendjo ne crache pas sur la possibilité de prendre les rênes un jour du Pdci-Rda pour lui donner un nouveau souffle.
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Noël Akossi Bendjo, ex-maire de la commune du Plateau, actuellement conseiller spécial chargé de la réconciliation et de la cohésion sociale du président Henri Konan Bédié, président du Pdci-Rda, a, dans une interview vérité avec le confrère Le Nouveau Réveil, touché du doigt certains sujets d’actualité concernant son parti.

D’abord, celui que certains ont parfois qualifié comme étant l’un des chefs de file des rénovateurs au sein du Pdci-Rda n’a pas caché son sentiment de voir un nouveau Pdci-Rda éclore. Parce que pour lui, il est plus qu’impératif qu’après 23 ans passés dans l’opposition, pour un parti qui a fait de la Côte d’Ivoire, ce qu’elle est aujourd’hui, après 40 ans de gouvernance, que le Pdci-Rda se réinvente. Pour non seulement permettre à ce parti, l’un des premiers partis africains d’être conquérant, de faire rêver à nouveau les Ivoiriens mais aussi pour susciter dans l’arène  politique ivoirienne un cycle d’espoir et d’espérance.

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Aujourd’hui, ce Pdci-Rda a effectivement perdu du terrain et continue d’en perdre. Et c’est de bonne guerre que, chaque jour, à coup de trompette, l’actuel parti au pouvoir, le Rhdp, sous les effets des caméras, brandit des groupes de cadres et militants issus du parti de Bédié ayant rejoint son rang. Et depuis lors, la saigné continue.

A ce rythme, même si l’on tente de minimiser cette situation en qualifiants ces militants et cadres qui vont voir à ailleurs de feuilles mortes, comme le dit, M. Bendjo, ex-secrétaire exécutif chargé de l’organisation et de la mobilisation au Pdci-Rda « il s’avère urgent de dresser avec courage le bilan des 23 années dans l’opposition que vit le PDCI ». Parce que c’est en le faisant que le parti septuagénaire saura de façon lisible et visible ses chances d’accéder  à nouveau, à l’exercice du pouvoir d’Etat.

A quoi sert un parti de l’opposition si elle n’a aucune chance de diriger ou de reprendre un jour le pouvoir d’Etat ? Et en mettant le pied dans le plat, M. Bendjo, fait cas d’une priorité qui permettra d’éviter à son parti qui fait de la paix et du développement son crédo, « d’être à la traîne ».

Comme tout bon cadre, soucieux de l’avenir de son parti, C’est de façon légitime que Noël Akossi Bendjo, membre du Bureau politique nourrisse également l’espoir de pouvoir diriger le Pdci-Rda. Surtout s’il a les moyens financiers, intellectuels et politiques pour le faire. Et dans cette interview, Noël Akossi Bendjo, dit avoir été approché par des cadres et des élus pour prendre la direction du parti dans lequel se reconnaissent encore de nombreux Ivoiriens. Il n’est pas donné à tout le monde de bénéficier d’une telle considération ou confiance.

Car si des élus, ont décidé de lui faire confiance, c’est qu’il a quelque part, les qualités nécessaires pour redonner à leur parti un nouvel état de santé surtout politique. Et ce n’est pas prétentieux, donc qu’il dise sans faux-fuyant que « nous avons comme d’autres, un parcours politique qui plaide en notre faveur, nous pensons avoir les capacités humaines, matérielles et relationnelles en interne et en externe pour conduire le PDCI-RDA vers de nouveaux destins. » Il en est de même pour le candidat devant représenter le deuxième parti africain après l’ANC de l’ex-président Nelson Mandela, à la présidentielle ivoirienne de 2025. Des noms sont déjà connus. Il s’agit de Tidiane Thiam et de Jean Louis Billon qui sont considérés comme de jeunes loups du Pdci-Rda ayant les moyens intellectuels mais surtout financiers pour conduire le Pdci à la prochaine présidentielle.

Mais selon Bendjo, « les écritures disent la moisson est abondante mais les ouvriers sont peu nombreux. Le champ du possible est vaste et il ne faut pas se limiter. » Ce qui suppose que tout est possible. Et qu’il faut donner à chacun sa chance. Ce n’est donc qu’une question de choix et de confiance. Et vu son expérience dans la politique et dans la gestion des hommes, le conseiller du président Bédié, qui a, déjà, la cautions de certains cadres, élus et militants, se voit comme un cheval sur lequel peut compter son parti pour le représenter valablement à la prochaine élection présidentielle de 2025.

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Aussi faut-il préciser que pour l’ex-maire du Plateau, son parti dispose de viviers de cadres compétents pour continuer l’œuvre de développement de son pays. Mais pour lui, seule une bonne équipe de cadres compétents qui se choisit un leader est capable de relever un tel défi. Ce qui est tout à fait normal. Parce que diriger un pays n’est pas une affaire d’un seul individu. A cet effet, a-t-il dit, « il n’y a pas d’homme providentiel, mais une équipe de cadres compétents qui se choisissent un leader pour coordonner les activités de l’équipe ». Et c’est aux cadres et au parti de faire leur choix.

Sur la question de sa condamnation à 20 ans, par la Justice ivoirienne, qui pourrait entraver ses chances politiques pour la réalisation de ces projets pour son parti, son pays etc., tout comme Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé qui sont aussi des responsables de partis politiques (PPACI et COJEP), frappés par la même condamnation,  pour Noël Akossi Bendjo, cela n’a aucun effet sur sa vie et ses projets politiques. Parce que le pays est engagé, tout comme le Pdci-Rda dans un processus de réconciliation qui est irréversible. Et donc a-t-il déclaré, la Côte d’Ivoire et le Pdci-Rda ne peuvent se faire hara-kiri.

Benoît Kadjo

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