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Côte d’Ivoire : le gouvernement et la société civile marchent ce samedi 1er mars 2025 après l’assassinat de Djénéba Ahou Adou par son ex-concubin

Djénéba Adou Ahou ne verra plus ses enfants à cause de l'amour maladif de son ex-concubin.
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Djénéba Ahou Adou, 39 ans, mère de 4 enfants habitant le quartier Terre rouge d’Abobo N’Dotré a été froidement assassinée au petit matin du dimanche 23 février 2025 à son domicile en présence de ses enfants.

Face à ce malheur qui touche plus d’un, au-delà de la famille biologique de la victime, le gouvernement de Côte d’Ivoire n’est pas resté en marge. A cet effet, le mardi 25 févier 2025, Nassénéba Touré, ministre de la Femme de la famille et de l’enfant s’était rendue à Abobo N’Dotré au quartier Terre Rouge, au domicile de la disparue pour témoigner à la famille de la défunte, la solidarité du gouvernement en leur apportant son soutien moral, matériel…

A cette occasion, la ministre Nassénéba Touré a promis que cet acte ignoble contre la défunte Djénéba Ahou Adou par le tueur présumé, ressortissant de Prikro, dans la région de l’Iffou ne restera pas impuni. De son côté la société civile de Côte d’Ivoire qui juge à son tour cette situation inacceptable à l’image des autorités ivoirienne a également donné de la voix. C’est donc ensemble que ces deux entités ont projeté organiser une marche dénommée « Zéro tolérance aux VBG » et « Stop aux féminicides », ce samedi 1er  mars 2025 pour dénoncer ce phénomène et crime injusticiable.

Pour rappel, le nom de Djénéba Ahou Adou, 39 ans, mère de 4 enfants se prononce désormais au passé par les membres de sa famille et ses connaissances. Cette habitante d’Abobo N’Dotré, quartier Terre rouge a été froidement assassinée dans la matinée du dimanche 23 février 2025 à son domicile en présence de ses enfants qui ont vécu l’ignoble scène. Il était environ 08 heures du matin. Et comme le rapporte plusieurs médias nationaux, l’agresseur n’était personne d’autre que l’ex-concubin de la victime.

Selon ces mêmes sources le drame survint alors que Djénéba avait décidé de mettre un terme à la relation amoureuse avec son ex-compagnon. Cette dernière évoque des divergences irréconciliables après plusieurs tentatives de réconciliations infructueuses. Mais l’ex-concubin, plutôt préoccupé à reconquérir Djénéba a, pour sa part, refusé d’entendre raison. Espérant coûte que coûte réapprivoiser son cœur. Mais mauvaise pioche cependant. Car de son côté, Djénéba ne comptait plus faire marche arrière.

C’était donc sans compter avec l’acharnement de cet indélicat ex-cncubin pour son amour toxique pour Djénéba. Et il a fini par commettre l’irréparable en poignardant avec une violence inouïe cette maman de 4 enfants. Comme on le dit « à la vie comme à la mort » parce que selon l’assassin, rien ne devait le séparer avec son ex-concubine si ce n’est la mort. Cette situation remet une fois de plus sur le tapis la question de la violence basée sur le genre (VBG).

Cette effroyable histoire décrite dans les médias avait déjà jeté une onde de choc tant au sein de la famille éplorée qu’au niveau du voisinage et dans le pays. De ce fait, selon les médias Yacouba Koffi, l’oncle d’Ahou Djénéba, meurtri dans sa chair n’avait pas hésité de rappeler qu’après l’amour, ce n’est pas la guerre.

Il faut par ailleurs noter que cette fin tragique de Djénéba n’est pas un cas isolé. Le 14 février 2025 à Daloa au quartier Kennedy 2, un jeune homme identifié aux initiales D.B.I a, au nom d’une jalousie absurde, ôté la vie de sa petite Abibata, lui reprochant d’avoir répondu au coup de fil d’un autre homme.

Bien avant, en 2024, le corps sans vie d’une jeune fille de 19 ans a été retrouvé dans une résidence meublée à Cocody les II-Plateaux. Et cette liste est non exhaustive. Aussi, la Ligue ivoirienne des droits de la femme (LIDF), se basant sur un rapport de l’Association féministe du pays a indiqué que pour la seule année 2022, environ 416 femmes ont été victimes de VBG.

                                                                                                                                  Hélène Aka

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