Suite aux informations véhiculées sur les réseaux sociaux, accusant des responsables de l’Université Peleforo GON COULIBALY d’être à la base de la non tenue de soutenances de mémoires de Master 2 d’étudiants de Lettres modernes, nous avons joint au téléphone le Chef de Service de la Communication de l’UPGC pour en savoir plus. Avant d’apporter des éléments de précision sur le dossier, celui-ci a condamné ces écrits en ces termes : « Nous sommes choqués de lire de telles contrevérités concernant les soutenances de mémoires de Master 2, au titre de l’année universitaire 2020-2021. Ce dossier a été pourtant traité avec la plus grande attention par les responsables concernés. Je pense personnellement que l’objectif visé par de tels écrits, qui n’ont d’ailleurs pas commencé avec ce dossier-ci, c’est de jeter le discrédit sur l’UPGC, de désinformer l’opinion publique et de saper sa confiance en l’Institution et ses dirigeants. » A-t-il réagi.
Avant de présenter les faits : « Il faut retenir que ces étudiants sont issus de la promotion 2013-2014. Ils sont à ce jour une dizaine et ils ont épuisé leurs possibilités d’inscription en Master 2. Ces étudiants avaient, avec d’autres condisciples, bénéficié d’une dérogation pour une troisième inscription en Master 2, au titre de l’année universitaire 2019-2020. Certains parmi eux ont effectivement soutenu leurs mémoires dans les délais. Ces étudiants qui se plaignent aujourd’hui ont sollicité une quatrième inscription, pour les uns, et pour les autres une cinquième en Master 2.
Cette demande ne leur a pas été accordée, conformément à la réglementation en vigueur qui ne l’autorise pas. Ces étudiants sont donc exclus de la formation initiale. D’ailleurs, je vous informe que tous les étudiants de cette cohorte qui ont achevé leurs travaux dans les délais ont soutenu leurs mémoires de master. Tous les étudiants qui étaient régulièrement inscrits, au titre de l’année 2020-2021, et qui ont respecté les termes du manuel de procédures de soutenance ont soutenu. Ils sont au nombre de 39 étudiants, issus de l’UFR des Lettres et des Arts, répartis comme suit : Lettres modernes 26, Anglais 8 et Communication 5.
Mieux, beaucoup d’autres étudiants des deux promotions qui suivent la leur ont soutenu. Alors, on veut bien comprendre les difficultés auxquelles ces étudiants ont pu être confrontés et qui ont freiné leur élan. Que ceux-ci en viennent à répandre dans l’opinion de tels propos inexacts dénote tout simplement d’un refus de se plier à la réglementation en vigueur. Et puis, quand ils parlent de pratiques mafieuses, d’escroquerie morale, etc. Qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire ? Les dérogations ont été accordées à leur demande. Quant à l’inscription, elle se fait à la Scolarité Centrale pour ce qui est de la documentation à fournir, et à l’Agence Comptable pour les paiements des frais. Un Doyen d’UFR ne gère pas ces choses-là et ces étudiants le savent bien.
Pourquoi donc vouloir incriminer des responsables sur des questions qui ne relèvent même pas de leurs ressorts ? En tant que Responsable de la Communication, je suis profondément attristé par le fait que le nom de l’Institution et celui d’un Doyen d’UFR qui ne fait que son travail, soient trainés dans la boue par nos étudiants pour une situation dont ils sont eux-mêmes responsables », déplore Dr KOUADIO.
Il a saisi d’ailleurs cette occasion pour lancer un appel en direction de tous les étudiants de l’UPGC : « C’est à croire donc que les réseaux sociaux peuvent régler tous les problèmes. Non, l’Université ne peut pas céder au chantage. Nos étudiants devraient donc comprendre qu’il y a des procédures qui régissent l’Institution et que le rôle des autorités universitaires c’est d’agir pour que ces procédures soient effectivement suivies et respectées. Des mesures exceptionnelles peuvent naturellement être prises, en certaines circonstances, mais le Président de l’Université et ses collaborateurs ne peuvent pas être contraints à gouverner avec des dérogations. Cela n’est pas possible, le chantage n’est pas acceptable. Quand on est étudiant, le salut possible se trouve dans le travail régulier et avec sérieux… », a-t-il conclu.
B K