Sombo Jean Brice, est un jeune habitant du quartier Anani dans la commune de Port-Bouët. Il est candidat à l’élection du président des jeunes dudit quartier prévu pour septembre 2021. Dans cet entretien, il parle des raisons de sa candidature et ce qu’il compte faire pour la jeunesse s’il est élu.
Pourquoi affirmez-vous que votre ilot ne bénéficie pas des avantages comme les autres ?
Notre ilot est laissé pour compte. Il n’a pas de terrain pour la jeunesse d’ici, pour aucune organisation. Les gens sont au chômage. Ici regorge assez de ressortissants de la CEDEAO ce qui expose les uns et les autres à une plus grande insécurité.
Vous dites que votre ilot est laissé pour compte alors qu’il y a une organisation des jeunes de la commune. Comment vous expliquez cela ?
Justement, il y a une organisation des jeunes de la commune mais c’est maintenant que l’on nous prend en compte. Jusqu’à ce jour nous ne bénéficions d’aucun avantage. Nous espérons que cela va changer après les élections du mois prochain.
Vous êtes candidat à l’élection du président des jeunes d’Anani qui aura lieu en septembre prochain. Que comptez-vous faire si vous êtes élu ?
Si je suis élu président, ma priorité sera d’orienter la jeunesse en créant par exemple de l’auto-emploi, les concours de salubrité doté du trophée du chef Aman Eugène ou si possible du maire Emmou Sylvestre. Au niveau des jeunes filles, nous allons rechercher des fonds pour les installer. Bien sûr que ce sera à rembourser mais cela permettra de faire face au chômage. Toujours avec les jeunes filles, nous allons organiser des cours gratuits d’alphabétisation. Anani est enclavé il est donc nécessaire de faire des ouvertures de voies. Il faut un terrain pour permettre à la jeunesse de s’épanouir comme les autres.
Pour ceux qui vont lire votre entretien que doivent-ils retenir de vous ?
Si Anani est reconnu aujourd’hui c’est grâce à nos luttes communes. J’invite tout le monde de me rejoindre pour le bonheur de tous. Merci cher journaliste pour ce que vous faites pour le développement de notre quartier.
Salomon Siki