Le Mardi gras, originaire d’une pratique religieuse chrétienne, qui consistait à s’amuser et à manger « Gras » avant le carême chrétien, période de 40 jours de jeûne précédant la fête de Pâques, a été célébré, le mardi 21 février 2023, dans plusieurs établissements préscolaires et scolaires ivoiriens.
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Le Centre de protection de la petite enfance et le complexe socio-éducatif de Koumassi, comme à son habitude, n’est pas resté en marge de cette célébration du Mardi gras d’une importance capitale pour les enfants du préscolaire.
A cet effet, un spécialiste du monde agricole, M. Coulibaly, de la Direction de la Filière Coton-anacarde, a été invité pour entretenir les enfants dudit centre sur le thème de l’année « Honneur aux acteurs du monde agricole». A en croire un responsable de ce centre, « Le Mardi gras est aussi une fête culturelle à travers laquelle l’enfant découvre beaucoup de cultures dans son environnement socio-professionnel. »
Lorsqu’il y a un seul jour de grève du monde paysan, tout le monde est atteint ; alors à travers cette journée, nous rendons hommage à ceux-là mêmes qui sont un maillon essentiel dans le monde », a-t-il dit. Pour l’envoyé de la Direction de la filière Coton-anacarde, « si la Côte d’Ivoire est arrivée à ce niveau de développement, c’est bien sûr grâce à son agriculture. L’agriculture, c’est le passé, le présent et le futur de la Côte d’Ivoire. »
Il a tenu à rappeler la célèbre citation du premier président ivoirien sur l’Agriculture comme étant le moteur du développement de la Côte d’Ivoire, à savoir « Le succès de ce pays repose sur l’Agriculture. » Pour M. Coulibaly, c’est une marque de considération au monde agricole et à tous ceux qui contribuent à l’économie du pays.
Aux enfants, il a donné quelques exemples des produits des agriculteurs donnant naissance aux produits finis. « Les tissus que vous portez proviennent du coton, les chaises sur lesquelles vous êtes assis proviennent de l’arbre appelé hévéa. Un autre exemple, l’anacarde, ça donne de la pomme. Et la noix brute peut être transformée pour produire de l’amende, la sauce arachide ou alors du chocolat », a expliqué M. Coulibaly.
Il a également donné plus d’information sur le Conseil Coton-Anacarde qu’il représente pour la circonstance. « Le Conseil Coton-anacarde est un organe de régulation ; c’est-à-dire, on suit, on développe, on contrôle la commercialisation du coton et de l’anacarde. Les acteurs sont les paysans. Depuis quelques années, nous avons les transformateurs. Maintenant, on n’enverra plus les noix à l’étranger, soit ailleurs. Nous pourrons nous-mêmes les transformer sur place », a conclu M. Coulibaly.
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C’est aux pas de danse dans une ambiance de fête populaire et de distributions de kits alimentaires que la fête a pris fin.
Antoine Kouakou.