Jean Michel Amankou, député d’Agnibilékrou Sous-préfecture, a, le 17 juin 2025, en tant que représentant du Peuple, lors d’une séance de présentation à l’Assemblée nationale à Abidjan Plateau par le ministre de la Construction, Bruno Nabagné Koné, énuméré deux préoccupations majeures qui pourraient tôt ou tard être préjudiciables aux Ivoiriens dans leur propre pays.
La première concerne l’acquisition de terrain en Côte d’Ivoire et principalement à Abidjan. Selon le député Jean Michel Amankou le constat, surtout à Abidjan dans la capitale économique ivoirienne est que la plupart des acquéreurs de terrain, sont des non nationaux. Toute chose qui selon lui, devrait amener à s’en inquiéter. Parce qu’a-t-il soutenu: « vous ne verrez nulle part dans nos pays voisins qu’il ait cette promotion là.»
A cet effet, pour le député d’Agnibilékrou Sous-préfecture, il convient de prendre des disposition pour éviter une situation qui dans le futur, pourrait causer d’énormes préjudices aux nationaux. «Vous ne verrez nulle part, surtout dans nos pays voisins, qu’il ait cette promotion là», a-t-il dénoncé avec courage.
Pour le représentant du peuple, il faut réagir. «Je souhaiterais vivement que le Ministère de la Construction regarde en profondeur et que ses réformes partent au-delà de la gestion administrative pour véritablement préserver les intérêts des nationaux et permettre exclusivement aux Ivoiriens d’acquérir les terrains en Côte d’Ivoire», a-t-il proposé.
L’autre préoccupation de l’honorable Jean Michel Amankou est le désordre qui existe encore dans le domaine de l’immobilier. Pour lui, il existe malheureusement dans ce secteur de l’immobilier, un véritable imbroglio. Car les promoteurs immobiliers réclament encore de l’argent aux acquéreurs même quand ceux-ci ont soldé légalement ce qu’ils doivent. Cela sous le prétexte que ces promoteurs auraient fait des dépenses supplémentaires qui entre l’autres l’acquisition de l’attestation villageoise etc.
Il a, encore une fois, invité le Ministère de la Construction, avec l’avènement de l’ADU à s’impliquer fortement en vue d’annihiler cet état de fait, vu qu’il vient de prendre une disposition qui, en quelque sorte, fait entorse à toutes procédures.
Benoît Kadjo