C’est le lundi 19 juillet 2021 que le Ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA) procédera au lancement des états généraux de l’Education nationale. Il s’agit de la cérémonie de lancement officiel de ces états généraux tant attendus et tant réclamés par le monde de l’Education nationale.
Cette cérémonie de lancement est prévue au Sofitel Hôtel Ivoire à 9h dans la commune de Cocody dans la capitale économique ivoirienne, à Abidjan. Cette cérémonie de lancement verra certainement la présence de plusieurs membres du gouvernement. Pour le monde éducatif ivoirien, la présence du chef de l’Etat, Alassane Ouattara est obligatoire afin de donner officiellement quitus et ses bénédictions à la Ministre Mariatou Koné qui dès sa nomination a affiché une volonté manifeste de donner une image plus reluisante à l’école ivoirienne et en particulier à l’Education nationale classée 13ème sur 14 pays au Pasec 2019.
Aussi, selon ces personnes qui réclament la présence du président Alassane Ouattara à ce lancement, cette présence du chef de l’Etat ivoirien aux côtés de sa ministre de l’Education nationale sera la preuve qu’il accorde une attention particulière à l’Ecole ivoirienne comme, il l’a indiqué dans son discours de fin d’année et de nouvel an 2021.
En dehors du président Ouattara, sont certainement invités les responsables syndicaux des enseignants, des éducateurs, des directeurs d’école, des inspecteurs…et organisations de parents d’élèves, des élèves et étudiants, des partenaires (Unesco, l’Unicef, Pnud, Banque Mondial, Bad…) qui accompagnent depuis des lustres l’Ecole ivoirienne.
Ces états généraux qui, après le lancement se feront de façon éclatée sur l’ensemble du territoire ivoirien, seront une occasion pour Mariatou Koné et son Ministère de recueillir les griefs, les accusations, les difficultés, les problèmes… que connaissent les acteurs et surtout de recenser les solutions préconiser par chacun afin de servir de feuille de route ou de guide pour sortie l’Education nationale ivoirienne de ses maux que sont la tricherie au cours des examens à grand tirage, les effectifs pléthoriques, la lenteur dans le paiement des mandatement des nouveaux enseignants, des primes de logement caduques, des enseignants sans niveau parce que recruté au rabais, des systèmes pédagogiques non maîtrisés par les enseignants…, les droits de grève bafoués…
Benoît Kadjo