Pour l’année 2021, on ne dira pas que la Côte d’Ivoire n’a pas souffert du mal de l’enfer. D’abord, il y a l’affaire du contentieux du 3ème mandat. Etait-il régulier, c’est-à-dire prescrit par la Constitution ? C’est là qu’on allait voir nos juristes, comme Ibrahim Cissé Baconco, faire du juridisme creux, à vouloir justifier ce 3ème mandat du chef de l’Etat. On sait M. Amadou Gon Coulibaly, paix à son âme et ainsi qu’à sa petite sœur, directrice adjointe du Port autonome d’Abidjan, qui elle aussi vient de rejoindre les ancêtres.
Suite au décès du Premier ministre Gon, sous les yeux des Ivoiriens et de la communauté internationale, en plein conseil des ministres, le chef de l’Etat a tordu le bras de tous pour se proclamer candidat. Refus des partis comme le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci). D’où le boycott actif. Il eut des morts du 3ème mandat ; il eut des blessés du 3ème mandat ; il eut des prisonniers du 3ème mandat. Comme il eut et il y a des morts, des blessés et des prisonniers de la crise électorale.
Comme nous voyons, cela fait beaucoup de problèmes à régler. Mais, il y a un homme seul qui peut régler tous ces contentieux s’il veut. On ne le sait que trop. Des méchancetés sont dites sur lui chaque jour. Un ministre vole les deniers dans les caisses de l’Etat, c’est lui. Un pont est mal construit, c’est encore lui. En fait, tous les péchés d’Israël commis en Côte d’Ivoire, c’est lui. Il est l’oméga et l’alpha de tout ce qui se passera au dialogue politique. Alors, on attend le geste qui sauve. Apaisement ? L’élargissement de tous les prisonniers ?!?
N. Gnamantêh