La célébration du ‘‘Mardi gras’’ est devenue une tradition pour bon nombre d’établissements du préscolaire et primaire sur toute l’étendue du territoire nationale. Dans la commune de Yopougon Ananeraie et Maroc la plupart des établissements n’ont pas dérogé à cette célébration cette année 2025. Ainsi plusieurs écoles comme à l’accoutumée ont le mardi 04 mars 2025 organisé à travers les principales rues et artères des défilés pour les élèves du préscolaire et primaire.
Des enfants ont, dans une ambiance bon enfant, jubilé au rythme de la fanfare qui les accompagne. Et pour l’occasion chaque enfant était sur son 31 avec une tenue vestimentaire sortie tout droit de l’ordinaire. Selon le choix de chaque établissement, il s’agit en général d’une tenue traditionnelle d’une région, de la région de chaque écolier ou un accoutrement miliaire, de la marine etc. Tous ont rivalisé de beauté à travers leurs habillements. Mais quel impact de cette célébration sur ces établissements et sur les tout-petits ? Plusieurs chefs d’établissement ont donné leurs points de vue.
Le ‘‘Mardi gras’’ est plus que jamais ancré dans les mœurs du système éducatif ivoirien. Et à l’instar de nombreux établissements de la commune de Yopougon, le groupe scolaire Rodin créé en 2024, sis à Yopougon Ananeraie a également marqué le coup de cette célébration. Le thème choisi cette année par ledit groupe scolaire pour cette célébration est « Paix et cohésion sociale ».
Pour Kramo Kouakou, directeur du préscolaire et primaire au sein de ce groupe, la cérémonie du ‘‘Mardi gras’’ n’est rien d’autre qu’un simple moment de joie de décompression pour ces enfants après être restés enfermés plusieurs mois entre les quatre murs d’une salle classe.
« C’est un moment convivial et de joie que nous célébrons chaque année avec les enfants et leurs parents qui se joignent à nous. Et la fête est ainsi belle », s’est enthousiasmé Kramo Kouakou. Le directeur d’école n’oublie pas de mettre en avant les valeurs d’école d’excellence au groupe scolaire Rodin « le groupe scolaire Rodin est une école d’excellence qui abritent en son sein des enseignants qualifiés pour préparer la relève de demain », a-il estimé.
A cette occasion Etienne Kobenan Gboko, directeur de l’école primaire Privé (EPV) Sahienin a eu son mot à dire. Avant toute chose Etienne Gboko, a donné le sens de la création du ‘‘Mardi gras’’. « Epv Sahienin existe depuis 2013 et depuis cette date nous célébrons le ‘‘Mardi gras’’. Bibliquement déjà le mardi gras est un jour important » a rappelé le directeur d’EPV Sahienin. Le chef d’établissement pense que c’est depuis cet instant que cette célébration est entrée dans les mœurs des parents d’élèves, de la maternelle en particulier.
« Vous remarquez vous-même que les enfants sont très joyeux. Ils se sentent aussi valorisés donc fiers et heureux de participer à cette fête » a-t-il indiqué. Pour Etienne Gboko, le mardi gras est une occasion de faire un tant soit peu la promotion les défilés dans les différentes artères du quartier. « Quand les gens nous voient bien habillé, ils veulent savoir qui nous sommes et d’où nous venons », indique-t-il
Douhoré Gnapka, directeur des études à l’Inspection de l’enseignement préscolaire et primaire de Yopougon Ananeraie (IEPP) encore appelé Nelson Mandela est allé dans le même le sens qu’Etienne Gboko sur l’impact de cette célébration sur son établissement. « Le ‘‘Mardi gras’’ nous permet de faire connaitre notre établissement puisse que, nous faisons un défilé dans le quartier avec la fanfare », a-t-il justifié.
Hélène Aka