Ce sont au total 50 participants qui ont pris part, le vendredi 23 décembre 2022, à une séance de sensibilisation appelée Forum Régional de sensibilisation et de plaidoyer sur l’accès des voies de recours des victimes de violations des droits de l’homme en lien avec les activités des entreprises. Cette séance de sensibilisation était organisée par la Commission régionale des droits de l’homme du Haut Sassandra.
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En effet, son premier responsable dans ladite région Katinan Touré a expliqué les raisons de cette rencontre. « On a mené des enquêtes sur l’orpaillage clandestin et sur les entreprises de sécurité privée. Pendant notre enquête, nous avons constaté que de nombreuses violations de droits de l’homme étaient commises dans ces secteurs-là », a-t-il déclaré.
Pour Katinan Touré c’est suite à cela « que nous avons fait un rapport et le conseil national des droits de l’homme au niveau de la Centrale a bien voulu qu’on mène cette activité-là, à l’endroit de nos partenaires, des chefs d’entreprise, à l’endroit des employés, de toute la population pour informer les personnes sur le fait qu’il y a des voies de recours quand vous sentez vos droits violés en entreprise. ».
Toujours selon le président de la Commission régionale des droits de l’homme du Haut Sassandra, il était bon que leurs partenaires viennent. Parce que selon lui, à la fin de cette sensibilisation ils pensent que le message va passer.
« Nous allons continuer par un plaidoyer auprès des autorités administratives, auprès des autorités judiciaires pour expliquer le bienfondé de cette activité pour que des choses soient faites à l’endroit de ceux dont les voies sont violées », a-t-il expliqué. Selon Katinan Touré « les voies de recours, c’est le fait d’aller quelque part où on peut t’écouter par rapport à une violation, les voies de recours c’est qu’il y a une violation qui est arrivée dont tu es victime et tu peux t’adresser à une structure qui va t’aider à régler ce problème. »
« Dans le cas d’espèce, nous avons des tribunaux, quand un travailleur estime que ses droits sont violés, il peut s’adresser au Tribunal de Première instance de Daloa pour essayer d’expliquer son problème. Il peut saisir le conseil national de droit de l’homme, parce nous sommes une institution de l’État. Notre rôle nous permet de recevoir et d’orienter ces travailleurs qui seraient victimes de violations des droits de l’homme », a confié le responsable régional du Conseil national de droit de l’homme.
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Il a également annoncé procéder bientôt au « plaidoyer auprès de l’administration, de la justice pour attirer leur attention sur le fait que des décisions rendues sont quelquefois à la faveur des employés, mais qui ne sont pas suivies ».
Charly Dekonty