Le mercredi 22 février 2023 a été ouvert à Abidjan, dans la capitale économique ivoirienne, un atelier international, organisé par l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Cet atelier dénommé « Partage des connaissances pour les partenariats sur l’élimination du travail des enfants dans les chaînes d’approvisionnement » se tient sur deux (2). Il est axé sur la mise en œuvre du projet ACCEL Africa, une initiative de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) financée par le gouvernement des Pays-Bas.
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Ce projet dont la première exécution se tend sur une période de quatre ans a pour objet l’élimination du travail des enfants dans la cacao-culture et l’extraction d’or en Côte d’Ivoire et au Nigéria, dans la coton-culture en Egypte, dans les cultures du café et du thé au Malawi et en Ouganda, dans la culture du coton et l’extraction d’or au Mali.
Présente à l’ouverture, Cynthia-Samuel Olonjuwon, directrice du bureau régional Afrique de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) s’est appesantie sur les chiffres alarmants des enfants impliqués dans le travail des enfants. Ce sont a-t-elle dit, selon les études réalisées, 92 millions d’enfants de 5 à 18 ans en afrique sur 160 millions dans le monde qui sont concernés par le travail des enfants. Et au niveau de l’Afrique subsaharienne, elle a déploré le fait que ce sont 86,6% d’enfants qui sont concernés par cette situation, soit 1 enfant sur 5 est victime de ce fléau.
Cet atelier est donc une occasion pour partager les expériences dans la lutte contre ce fléau entre les pays bénéficiaires du projet ACCEL Africa et les autres pays invités. Pour Mme Olonjuwon, il s’agit d’aller au-delà d’un simple partage d’expérience. Car il est question de tisser des partenariats sud-sud et de tirer des leçons de ce qui n’a pas marché. Selon la directrice du bureau régional Afrique de l’OIT, il est essentiel de mettre fin au travail des enfants. Parce qu’il n’est pas question d’attendre le développement pour mettre fin à ce travail des enfants.
L’Ambassadrice des Pays-Bas dont le pays est impliqué financièrement dans la mise en œuvre du projet ACCEL Africa a félicité les acteurs avant d’indiquer que « l’un des aspects importants de ce projet est de faire en sorte que les actions sur le travail des enfants soient protégés »
Les représentants de l’Ouganda et du Malawi, dont les pays sont parties prenantes dans le projet ACCEL Africa ont fait cas des actions menées dans leurs différents pays.
Parlant du pays hôte, la Côte d’Ivoire, selon l’Inspecteur général, Ebenezer Agoh, représentant le ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, le projet ACCEL Africa a permis, la création de 36 comités de suivi du travail des enfants.
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Il a également favorisé l’enrôlement de 6 517 producteurs à la Couverture maladie universelle (CMU). Aussi, toujours selon Ebenezer Agoh, 631 personnes à travers ACCEL Africa ont bénéficié des activités génératrices de revenus (AGR). Toujours dans le même cadre, 15 inspecteurs du travail ont vu leur capacité renforcée. Il faut noter que la clôture de cet atelier de partage d’expérience est prévue dans la soirée du jeudi 23 février 2023 dans la commune du Plateau.
Benoît Kadjo