Prévu pour se dérouler du 4 août au 1er septembre 2024 dans la commune de Port-Bouët, la tenue de la première édition du tournoi de football doté du trophée du vice-gouverneur du District autonome d’Abidjan, Konaté Ibrahim pour la promotion de la cohésion sociale des jeunes et des leaders d’associations de ladite commune est menacée.
A cet effet, pour sauver cette situation, Adia Yapobi, président de l’Ong Côte d’Ivoire-Amérique, initiatrice dudit projet de rassemblement de la jeunesse et de promotion du vivre ensemble dans un climat de paix et de cohésion sociale a tenu à lancer un appel pressant.
Il s’agit d’un véritable SOS pour sauver les meubles. Car normalement, c’est ce dimanche 4 août 2024 que devrait débuter cette fête du football pour rassembler la jeunesse dans toute sa diversité socio-politique, ethnique et économique à Port-Bouët. Malheureusement, selon le président de l’Ong Côte d’Ivoire-Amérique, le parrain, qui leur avait promis son soutien n’a pas encore honoré ses engagements. Il leur aurait même proposé de s’associer à la jeunesse du RHDP de Port-Bouët qui, au dernier moment, aurait un projet similaire à organiser dans la même période.
Il faut noter que le parrain, le gouverneur Konaté Ibrahim est l’un des cadres influents du RHDP Port-Bouët. Mais le président de l’Ong Côte d’Ivoire-Amérique aurait refusé l’offre du parrain en justifiant son choix par le fait que l’Ong France-Amérique est une Ong apolitique qui n’entend pas associer son image au RHDP qui est une organisation politique.
C’est au vu et au su de tout cela que le président Adia Yapobi a lancé depuis ce samedi 3 août 2024 un appel à l’aide et au soutien pour ne pas que son projet de rassemblement, de promotion de la paix et pour permettre à la jeunesse de passer des vacances saines tombe pas l’eau. « Je demande à toute autorité, toute personne physique et morale de bonne volonté de nous aider à réussir la tenue de ce tournoi de football pour en vue de promouvoir la paix et la cohésion sociale au sein de la jeunesse de Port-Bouët », a-t-il plaidé.
Benoît Kadjo