L’Autorité nationale de la presse (ANP) ne veut plus, seulement, être perçue comme une autorité de sanction. A cet effet, le président de cette institution, Samba Koné et ses collaborateurs continuent d’apporter des innovations dans la gestion de cette structure de régulation de la presse ivoirienne.
La der des ders, c’est la création par l’ANP, d’un prix pour la presse ivoirienne. Ce prix est dénommé « Grand prix de la presse de Côte d’Ivoire ». Il sera lancé ce jeudi 14 juillet 2022 à la salle ‘‘Eugène Dié Kacou’’ à son siège à Cocody, 7ème Tranche.
Le président de l’ANP ou son représentant sera donc face aux journalistes de la presse nationale et internationale au cours d’une conférence de presse ce jeudi pour présenter ce nouveau prix qui doit primer désormais les meilleurs organes de la presse ivoirienne.
Cette conférence de presse sera également l’occasion pour le conférencier de donner les différents critères de ce prix et aussi quels sont les entreprises de presse aptes à prendre part ou à concourir pour l’obtention de ce « Grand prix de la presse de Côte d’Ivoire ».
Il faut noter qu’en 2021, l’Autorité Nationale de la Presse (ANP) a, par le biais de Marc Gnakri, directrice de la communication de cet organe de régulation de la presse, lancé, le mercredi 22 septembre 2021, ‘‘ANP ACADEMY’’. Selon la conférencière, ‘‘ANP ACADEMY’’ devrait être perçu comme «un workshop d’échange, de perfectionnement et de coaching pour soutenir et accompagner le secteur de la presse dans sa diversité et ses orientations, et dans son développement, tant éditorial, qu’économique ». ‘‘ANP ACADEMY’’ était prévu pour se tenir chaque mois.
Aujourd’hui, l’ANP a décidé de continuer sa mission pour une presse ivoirienne d’excellence à travers ce « Grand prix de la presse de Côte d’Ivoire ». Rendez-vous est donc prix ce jeudi 14 juillet 2022 à travers cette conférence de presse pour mieux comprendre cette nouvelle initiative du président Samba Koné. Il faut noter que malgré ces efforts, la presse ivoirienne reste toujours confrontée à plusieurs difficultés qui demeurent un véritable casse-tête chinois pour les patrons de presse et les autorités gouvernementales sollicitées pour aider cette presse à qui l’on attribue le ‘‘4ème pouvoir’’.
Benoît Kadjo