Des membres du GEPCI, de la presse écrite ivoirienne ont pris part à une formation initiée par l’ambassade des Etats Unis en Côte d’Ivoire.
Plus d’une dizaine de patrons de presse membres du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) ont pris part, ce jeudi 21 avril 2022, à une formation. C’était au Centre américain, sis au sein de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan Cocody. Cette formation a eu pour thème « réinventer son modèle économique pour financer et diffuser un journalisme de qualité ».
Ladite formation des membres du GEPCI a été initiée par l’Ambassade des Etats Unis en Côte d’Ivoire. Les éditeurs de la presse écrite présents ont eu pour formateur, Claude Grunitzky qui est intervenu par vidéo conférence depuis les Etats-Unis.
La mutation de la presse écrite ivoirienne ivoirienne vers le numérique, une nécessité selon Claude Grunitzky
Selon ce dernier, la presse écrite ivoirienne qui traverse aujourd’hui des difficultés de tous ordres doit se réinventer. Et cette réinvention doit passer nécessairement par l’adoption d’un nouveau modèle économique. Ce modèle économique doit, obligatoirement, prendre en compte la mutation vers le numérique.
Pour cela, il propose comme contenu de ce modèle économique tourné vers la numérisation de la presse écrite, l’accès gratuit aux sites d’information numérique, des partenariats publicitaires avec des annonceurs, en sensibilisant ceux-ci, à accepter de communiquer au niveau du numérique, faire de l’événementiel et exploiter à fond les réseaux sociaux pour plus de visibilité.
En somme, pour Claude Grunitzky, les patrons de la presse écrite ivoirienne doivent « miser sur le numérique » pour pouvoir s’en sortir. C’est pourquoi selon lui, la solution de la subvention de l’Etat ivoirien n’est pas forcément la meilleure. Afin de ne pas dépendre permanemment de celui-ci.
Les patrons de presse du GEPCI présents ont partagé leurs expériences depuis les périodes de meilleures ventes jusqu’à cette époque de récessions des ventes. Ils ont, face à cette proposition du conférencier, indiqué qu’ils ont besoin de soutiens pour cette transition vers le numérique dont certains ont déjà amorcé.
Benoît Kadjo