Le débat concernant l’affaire « le Pdci-Rda doit changer de logiciel et se réinventer » est toujours d’actualité, selon des militants du parti septuagénaire, soucieux de l’avenir de leur parti, le seul parti, selon eux, capable de redonner espoir aux Ivoiriens.
En effet, c’est avec courage que dans une récente interview accordée au confrère Le Nouveau Réveil, journal proche du Pdci-Rda, l’ex-maire de la Commune du Plateau, Noël Akossi Bendjo, avait mis le pied dans le plat. En invitant les acteurs et les dirigeants actuels du parti créé par le Père fondateur, Félix Houphouët-Boigny et ses compagnons, à changer de logiciel et à se réinventer. Surtout en sachant que ce parti avait, durant 40 ans, fait le bonheur des Ivoiriens.
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En jetant les bases de la construction d’une Côte d’Ivoire moderne et modèle qui avait fait du développement, de l’hospitalité, le dialogue, la tolérance et la paix de véritables sacerdoces.
En effet, pour ces militants, tout comme pour M. Bendjo, cette Côte d’Ivoire qui manque aux Ivoiriens a besoin de ce Pdci-Rda qui, aujourd’hui vit des difficultés avec le départ de ces cadres et de nombreux militants vers d’autres cieux. Une sorte de saignée qui est loin de s’arrêter. C’est pourquoi, ils estiment que le débat pour un nouveau Pdci-Rda plus conquérant avec un nouveau souffle est plus qu’un impératif.
Car dans l’opposition depuis, le coup d’Etat de 1999, il faut, obligatoirement faire fi des problèmes de personnes et surtout éviter de focaliser le débat sur la personne entre Noël Akossi Bendjo et le président Henri Konan Bédié, l’actuel chef de fil qui continue de tout donner, du haut de ses 89 ans, à son parti et aux militants, ainsi qu’à son pays, la Côte d’Ivoire.
Mais, il est plutôt temps, de voir les réalités en face, comme l’a souligné le conseiller du président Bédié, chargé de la réconciliation et de la cohésion. Pour effectivement mettre sur la table, les questions de bilan et de diagnostic après 24 ans passés dans l’opposition, afin de trouver les solutions adéquates pour rebondir.
A quoi sert un parti politique qui se dit ambitieux, si chaque jour ce parti se vide ? Ou encore à quoi sert un parti politique qui se dit préoccuper par la vie des citoyens, s’il ne se donne pas les moyens de prendre le pouvoir un jour afin de changer le destin de ces citoyens ? Et aujourd’hui, dire que le Pdci-Rda doit regarder dans son rétroviseur pour se refaire une santé politique, n’est certainement pas une injure aux dirigeants actuels, ni une façon de vouloir leur ravir leur poste.
Mais à en croire ces militants, c’est une sorte de courage politique que chacun doit avoir pour faire déchanter ceux qui pensent que le Pdci-Rda n’a plus les ressources nécessaires pour reprendre les rênes du pouvoir.
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Afin de reprendre la modernisation de la Côte d’Ivoire là où, il l’a pratiquement laissé. En somme, à en croire ces militants, aujourd’hui, la seule préoccupation qui doit guider les militants et cadres de leur parti, c’est la marche du Pdci-Rda vers de grandes victoires. A commencer par celles concernant les prochaines élections municipales et régionales ainsi que celle relative à la prochaine élection présidentielle en 2025.
Benoît Kadjo