Ong AIDA: la présidente fait un bilan partiel de 1 an

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Basée en France, l’Ong Aide Internationale aux Démunis Africains (AIDA) célébrera bientôt un an d’activités en France et en Côte d’Ivoire. A cet effet, la présidente, Justine Bargain, avant cette célébration, fait un bilan à mi-parcours de ces activités et répond à certaines préoccupations dont les raisons de son prochain voyage en terre ivoirienne.

Madame la présidente de AIDA, vous célébrerez bientôt un an d’activités de votre Ong en Côte d’Ivoire. Que pouvez-vous nous dire sur un an d’activités de AIDA en terre ivoirienne ?

Avant tout propos, je voudrais dire merci à toutes mes équipes (France, Côte d’Ivoire et Sénégal) sans oublier la commune de Plomeur, les bénévoles, les journalistes d’ici et d’ailleurs, notre partenaire Exo Afrik, les amis et collègues de la maison Chancerelle… Pour répondre à votre question, je voudrais vous dire que nous avons mené plusieurs activités. Entre autres activités, dans le mois de décembre 2021, nous avons distribué 150 kits scolaires, puis 140 kits agricoles. Et en juin 2022, nous avons fédéré plusieurs coopératives féminines du département de Tiassalé qu’on a dénommée FEFAB. Pour la rentrée scolaire 2022-2023, nous avons pu ouvrir deux classes. A savoir, une classe de la maternelle et une classe de CP.

L’Ong AIDA a récemment organisé un vide grenier.

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L’Ong AIDA est basée en France. Qu’en est-il du bilan de vos activités là-bas ?

Si nous devons faire un bilan, nous pouvons dire que notre bilan est positif parce que dans un premier temps l’Ong AIDA a déjà été accueillie dans ma commune de résidence (Plomeur) et  par mon entourage. Et pour faire rentrer de l’argent, nous avons fait des vide-greniers. Nous avons fait également des repas à emporter. Et puis, il y a des donateurs aussi qui nous font des œuvres de charité. Nous avons également eu le privilège de rencontrer le directeur général de la maison Chancerelle de Douarnenez, M. Jean Mauviel, et le directeur des ressources humaines, M. Jean Christophe Onno. Voilà, pêle-mêle, quelques activités qui nous ont permis de financer les projets susmentionnés au pays.

Nous avons appris que vous serez bientôt à Abidjan dans le cadre toujours de vos activités en Côte d’Ivoire. De quoi, est-il question pour ce futur séjour en Côte d’Ivoire au nom de AIDA

Je voudrais, dans un premier temps, venir dire merci à tous les acteurs qui ont œuvré en faveur de notre Ong, ensuite ça serait l’occasion pour moi de voir l’évolution des travaux menés à mon absence. Pouvoir rencontrer aussi les différentes cibles de AIDA. Entre autres, les femmes de la FEFAB, les parents d’élèves, madame l’inspectrice de l’Enseignement primaire de Tiassalé. Rencontrer également certaines personnalités que nous souhaitons associées à la cause de notre Ong.

Vous avez misé beaucoup sur l’accompagnement des autorités afin d’avoir leurs quitus et leurs soutiens de tous ordres. Sont-elles réceptives ou réticentes ? 

Comme vous le savez, il est très compliqué de rencontrer les autorités en Côte d’Ivoire. Parfois, elles nous font  faux bond, parfois aussi elles nous accueillent. Elles font aussi des promesses qu’elles ne tiennent pas. Mais, on ne peut pas par contre dire qu’elles balayent tout du revers de la main. On essaie de faire avec. On continue toujours  de les solliciter et si certaines arrivent à répondre favorablement, on prend.

Mme la présidente, le domaine de prédilection de AIDA, c’est d’aider vos sœurs paysannes et aussi soutenir vos petits frères et vos enfants et petits-enfants afin qu’ils puissent être scolarisés dans de meilleures conditions. Comment avancent les choses sur le terrain ?

La présidente de AIDA en pantalon rouge en compagnie de certains visiteurs à l’occasion d’un vide grenier organisé par ladite Ong.

Dans l’ensemble, nous pouvons dire que les choses avancent bien, parce que les femmes ont déjà démontré qu’elles sont capables de faire fructifier le peu à mettre à leur disposition. Voilà pourquoi nous les avons regroupées en coopérative. Mais nous voulons encore mieux faire, c’est-à-dire, renforcer nos capacités de sorte que ces femmes-là puissent arriver à se prendre entièrement en charge. Nous souhaitons que ces femmes puissent parvenir à écouler leur production sans intermédiaire, c’est-à-dire du producteur au consommateur. En ce qui concerne la scolarisation des enfants, nous avons déjà construit deux classes tests.  Nous avons déjà deux enseignants et nous allons pour la rentrée prochaine sensibiliser les parents. Et c’est pour tout cela que je viens sensibiliser les parents afin qu’ils puissent apporter une contribution à la scolarisation de leurs enfants.

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Des partenaires sont-ils disponibles à vous accompagner ?

Je pourrais dire oui. Oui parce que nous avons rencontré pas mal de personnes qui souhaitent tisser un partenariat avec nous.

Avez-vous un message particulier ?

Ce serait plutôt un appel. Un appel aux cadres. Un appel aussi au Ministère de l’Agriculture parce que la cause que nous défendons est noble. Nous voudrons lutter contre la pauvreté. Pour lutter contre la pauvreté, nous passons d’abord par l’autonomisation des femmes. La scolarisation des enfants en milieu rural. Nous souhaitons, pour finir, solliciter l’appui du Conseil régional.

Réalisée par Benoît Kadjo