À l’occasion de la journée porte-ouverte de l’Institut polytechnique de Grand-Bassam, qui a eu lieu le samedi 11 décembre 2021, la directrice-fondatrice, Mme Kassi Cathérine épse Émou, a livré sa vision pour le positionnement de son établissement classé dans la catégorie des établissements techniques et de la formation professionnelle.
Présentez-nous l’IPGB ?
L’IPGB, c’est l’Institut Polytechnique de Grand-Bassam, une école privée d’Enseignement technique et de formation professionnelle. En professionnelle, nous formons en BT Cuisine professionnelle, en BT Technique hôtelière, en BT Sciences médico-sociales, CAP Pâtisserie, CAP Employé d’hôtel et CAP Sanitaire social. Nous avons la formation qualifiante : la Décoration, la Pâtisserie et la Cuisine. En Enseignement technique, nous avons le BAC B qui est l’Économie, le BAC G1, l’Assistanat de direction, et le BAC G2, finance et comptabilité.
Pourquoi l’organisation d’une journée porte-ouverte, neuf (09) ans après la création de votre établissement ?
Cette journée porte-ouverte parce qu’on se rend compte qu’aujourd’hui, nos enfants n’ont plus l’engouement d’apprendre. La vision que nous avons reçue de nos formateurs, on se rend compte que nos enfants n’ont plus ces valeurs. Nous avons donc organisé cette journée pour les motiver et leur donner le goût du travail.
Quels sont vos objectifs pour le rayonnement de votre établissement à Grand-Bassam ?
Nous avons une grande vision. Au niveau de la Formation professionnelle, nous avons mis sur pied une cellule pour la promotion de la production des apprenants. Aujourd’hui, nos apprenants produisent à l’école, et on offre à l’extérieur de l’école. Nous sommes capables de livrer des commandes dans les hôtels. Nous participons à l’organisation des mariages et autre cérémonie. Les apprenants se sont organisés en service traiteur dans le domaine de la décoration et autres prestations. L’Institut Polytechnique de Grand-Bassam (IPGB) est une école de formation-emploi; nous avons des valeurs. Nous avons ce que nous savons faire. Nous voulons que les jeunes qui sortent d’ici puissent être opérationnels et s’insérer dans la vie active, d’où l’enseignement de l’entrepreneuriat.
Depuis la semaine dernière, on assiste au phénomène de congés anticipés. Quel conseil donnez-vous aux élèves et aux parents?
Nous ne nous retrouvons pas dans ce phénomène. À l’IPGB, nos apprenants sont à part, parce qu’on veut leur inculquer des valeurs afin qu’ils aillent en congés à la date indiquée par les autorités éducatives. Ils sont impliqués dans l’organisation de cette journée qui est la leur. Nous avons commencé à travailler sur le changement de mentalité. Et nous espérons que nous allons y arriver.
Votre message particulier, madame la fondatrice ?
Nous tenons à traduire notre gratitude à l’organe de presse L’ÉCOLE. Nous restons ouverts, et nous attendons vos critiques afin que l’IPGB, d’ici cinq ans, soit une école internationalement reconnue.
Propos recueillis par Hipson Kanon