Médias : des journalistes ivoiriens pour s’attaquer à la crise climatique et environnementale créent le RJICCE

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La cérémonie de présentation officielle du Réseau des journalistes ivoiriens contre la crise climatique et environnementale (RJICCE) a eu lieu le jeudi 31 octobre 2024 à la Bibliothèque nationale à Abidjan dans la commune du Plateau. Cette cérémonie était placée sous l’égide du Ministère de la communication. Amédé Assi, directeur de la Communication au Ministère de l’Environnement, du développement durable et de la transition écologique a représenté le ministre Jacques Assohoré, parrain de la cérémonie.

Elvis Gouza, président du RJICCE a indiqué que l’Afrique était considérée comme l’épicentre de la crise climatique mondiale. Ce qui lui a fait dire que ce sont 1,2 milliards de citoyens africains qui « avaient un besoin urgent de formation fiables et d’un débat accessible sur la crise et la réponse du continent. »

Amédé Assi, représentant le ministre Jacques Assahoré.

Le prix Ebony de la presse numérique 2023 a par la suite estimé que les journalistes africains, à l’instar de ceux du RJICCE avaient dorénavant un rôle à jouer. « C’est dans ce esprit que nous avons créé le Réseau des journalistes ivoiriens contre la crise climatique et environnementale », a-t-il affirmé. A en croire son président, pour mieux atteindre ses objectifs, le RJICCE a été  constitué en trois  commissions. Ce sont « Environnement et climat, Energies renouvelables et eau et Biodiversité. »

Le président Elvis Gouza a annoncé des actions qui se résument à travers  la lutte contre le changement climatique et la désertification, la promotion des gestes éco-citoyens pour un environnement sain, la sensibilisation sur la pollution du sol, de l’air et de l’eau etc.

Amédé Assi, représentant du ministre de l’Environnement du développement durable et de la transition écologique a salué cette initiative des journalistes du RJICCE. Aussi leur a-t-il conseillé de voir les choses sur le long terme. Parce que ce challenge nécessite la transformation des habitudes des uns et des autres.

« Oui, il est possible de faire changer les mentalités de nos populations mais une telle ambition ne saurait prospérer dans le temps et dans l’espace si les acteurs des médias que vous êtes, ne maitrisez pas les enjeux », a-t-il déclaré. De ce fait, le représentant du ministre Jacques Assahoré a indiqué que la nécessité d’une formation et d’un engagement formel sur les thématiques de l’environnement devrait être de mise.

La photo de famille.

Amédé Assi a également préconisé que les solutions d’Elvis Gouza et ses camarades au nom du RJICCE aillent au-delà de la couverture médiatique des activités. Pour lui, elles devraient plutôt s’inscrire dans la durabilité. Ce, à travers des productions innovantes qui « favorisent l’éducation, la sensibilisation des concitoyens partout où ils se trouvent. »

Il faut, par ailleurs, noter que plusieurs organisations sœurs dont la coordination des jeunes engagés pour l’environnement, l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) ont apporté leur soutien aux membres du RJICCE. Ce lancement officiel du RJICCE a, par ailleurs, enregistré la participation de miss Eve Vinciane Kadio, représentante de Gustave Aboua, directeur général du développement durable et de la transition écologique.

Hélène Aka

Environnement et changement climatiqueRéseau des journalistes ivoiriens contre la crise climatique et environnementaleRJICCE