Une nouvelle forme d’arnaque et de bandes d’escrocs sévissent sur les réseaux sociaux depuis quelque temps avec leur nouvelle trouvaille dénommée « Le prêt ». Ils ont même fait des victimes déjà en Côte d’Ivoire. Ils utilisent l’octroi de prêts pour appâter leurs victimes. Pour accomplir leur sale besogne, à en croire des victimes, leur bourreaux créent des applications sur les téléphones mobiles ou sur Facebook. A cet effet, l’une de ces applications s’appelle « Le prêt ».
Lorsque la victime souscrit et bénéficie de ce « Le prêt », il doit recevoir un premier prêt de 20 000 FCFA remboursable avec un intérêt de 500 FCFA. Après avoir fini de remplir les documents afférents à ce prêt, plutôt que de recevoir les 20 000 FCFA, comme prévu, c’est selon une victime, la somme de 14 800 FCFA qui parvient au souscripteur. Cela sans que l’indélicat prêteur prévienne sa victime qu’il vient de lui envoyer son dû.
Aussi, il n’explique pas pourquoi, au lieu de 20 000 FCFA comme convenu, le prêteur reçoit désormais 14 800 FCFA. Toujours à en croire cette victime, votre bourreau vous intime l’ordre de lui rembourser le prêt dans un délai d’une semaine. Et quand la victime se plaint, deux possibilités lui sont proposées. D’abord payer la somme de 5 000 FCFA. Croyant que cela constitue un début de remboursement, il n’en est rien.
La victime a désormais affaire à un indélicat usurier qui ne manquera pas de lui faire subir des pressions, des manipulations, du chantage etc. Car pendant son inscription, le fameux prêteur, à travers son application rentre dans le répertoire téléphonique de sa victime. Et c’est à partir des informations qu’il a, qu’il fait chanter sa victime en le menaçant d’informer tout son entourage, si elle ne payait pas sa dette. Il menace même d’envoyer sa victime en prison.
Le prêteur indélicat va parfois proférer des menaces de mort à sa victime. Ce qui peut conduire des victimes fragiles et vulnérables au suicide. Aussi, a en croire des victimes, leurs bourreaux font croire que les retombées de ces prêts sont destinées à nourrir les prisonniers de la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA), en vue de toucher la sensibilité de leurs victimes.
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Et aujourd’hui, ce nouveau type d’arnaque, selon ses premières proies, a, déjà, fait plusieurs centaines de victimes. C’est pourquoi, à en croire ces victimes, il est temps que le gouvernent ivoirien, la police économique, la police scientifique et tous ceux qui sont impliqués dans la lutte contre la cybercriminalité etc. se mobilisent pour arrêter l’hémorragie. En mettant hors d’état de nuire ces bandits de grands chemins qui ont décidé de dépouiller d’honnêtes citoyens ivoiriens qui ne demandent qu’à profiter des opportunités légales et légitimes pour mieux vivre.
NB: Le journal est prêt pour entendre les accusés.
Antoine Kouakou