Il est question de création d’emplois verts en Côte d’Ivoire. C’est pour répondre à cette préoccupation que l’Organisation Internationale du Travail (OIT), dans le cadre de la mise en œuvre du projet « La dimension sociale de la transition écologique » organise du 22 au 25 mai 2023 à Grand-Bassam, un atelier de formation.
En effet, cet atelier est basé sur le Dialogue politique et formation sur le modèle d’évaluation des emplois verts en Côte d’Ivoire. Aussi, à l’ouverture de cet atelier, N’goran Koffi Marcos, coordonnateur de ce projet à l’OIT a invité les participants d’Abidjan et ceux connectés depuis Dakar, au Sénégal, au nom de sa hiérarchie à une participation plus active.
Au nom du Ministère de l’Emploi et de la protection sociale, Ministère de tutelle, ouvrant cet atelier, la sous-directrice, Sylvie Fernande Raux Yao épouse Kabran, a fait savoir que son Ministère attache un grand intérêt à ce projet, parce qu’il va aider la Côte d’Ivoire à régler ses problèmes environnementaux. Elle a réitéré l’engagement de son Ministère à, toujours, accompagner ce projet, vu que, a-t-elle dit « nous avons été au début, nous serons à la fin et toujours là. »
Cet atelier, selon Fabian Rocha, économiste et consultant pour l’OIT, va servir à former les participants sur des modèles, particulièrement le modèle QJam (Green jobs assessment model) afin de passer lesdits modèles aux chercheurs des instituts ivoiriens. Cela, selon Fabian Rocha, devait servir à ces chercheurs à la mise en œuvre de leurs propres analyses sur les politiques liées au changement climatique et à la création d’emplois verts.
Participant à cet atelier avec une forte délégation d’enseignants de l’Université Nangui Abrogoua, Prof Goné Droh Lanciné, directeur UFR des Sciences et gestion de l’Environnement de ladite université ivoirienne, a indiqué que pour ce projet, ce sont deux universités qui ont été commises à participer au dit atelier. Il s’agit de l’Université Nangui Abrogoua (UNA) et l’Université Cheick Anta Diop de Dakar.
« Donc, on attend beaucoup. Vous savez qu’avec le changement climatique, il y a des emplois qui vont disparaître. Il y a de nouveaux emplois qui vont être créés. Il y a donc des emplois verts qui vont être créés. Et donc au niveau de la politique, il faut pouvoir évaluer tout cela.
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Et cet atelier que nous tenons maintenant, c’est de former des experts dans ce domaine qui puissent faire la comptabilisation, qui puissent maîtriser les logiciels nécessaires pour faire cette évaluation », a expliqué Prof Droh Lanciné. Il faut noter qu’en plus des représentants de l’Université Nangui Abrogoua, d’autres structures (INS, la CGECI, des représentants de travailleurs…), ont pris part à cet atelier dont la finalité devait permettre d’avoir des spécialistes en Côte d’Ivoire aguerris pour la création d’emplois verts.
Benoît Kadjo